Haut Katanga : la vétusté du réseau impacte la desserte en électricité

Haut Katanga : la vétusté du réseau impacte la desserte en électricité

Dans le Haut Katanga , les ménages ont un accès difficile à l’électricité.  Même ceux qui disposent d’un raccordement électrique connaissent le délestage. Dans certains coins, c’est sont les pannes qui sont monnaies courantes. Ceci est parfois dû à la vétusté de l’outil de production de la Société Nationale d’électricité. A expliqué Mike Ilunga chef de bureau du service d’électricité à la Division provinciale des ressources hydrauliques et électricité. C’était au cours d’un dialogue organisé le 21 mai dernier par l’Observatoire d’Études et d’Appui à la responsabilité Sociétale et environnementales (OEARSE) . 

Effectivement, les coupures dues au réseau électrique se multiplient . Au quartier bel air par exemple, les habitants doivent régulièrement cotiser pour la réparation des câbles sectionner. Certains quartiers se voient privés d’électricité pendant des jours voir des mois à cause d’un transformateur en panne.

Ainsi, parmi les défis que doit relever la SNEL pour une bonne desserte en électricité , la vétusté de l’outil de production SNEL en est un .  Selon Mike Ilunga , cette vétusté ne concerne pas seulement le réseau, mais aussi les centrales. Par exemple, la plus grande centrale hydroélectrique est celle de Mitwaba. Mais jusque-là, elle est en attente de réhabilitation.

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 La vétusté oui , mais pas que

Pour Freddy Kasongo secrétaire exécutif de OEARSE, c’est vrai que la vétusté constitue un défi énorme dans la bonne desserte en électricité . Car en pus, elle impacte sur l’industrie dans la province. Main néanmoins, ce défi n’est pas le seul en cause. « Pour ce qui est de la SNEL qui est l’opérateur principal, nous avons d’autres paramètres. C’est comme : La faible quantité de l’énergie électrique produite par rapport à la demande. Donc même avec un meilleur réseau, nous avons un gap en termes de déficit ». Explique-t-il.

Un autre problème qui se pose  est que la SNEL ne dispose pas d’intrants. « Dans une partie importante de la ville, les abonnés payent souvent les intrants comme des câbles, des transformateurs et des disjoncteurs.  Et plus encore , pour être connecté au réseau et majoritairement sans nécessairement respecter le calibrage et les normes en la matière ». Dit-il encore.

En plus de tous ces défis , il faut ajouter l’explosion démographique (2 700 000 habitants en 2012 contre 3 368 315 habitants en 2021 pour la seule ville de lubumbashi) avec un impact considérable sur la demande .