Lubumbashi- bilan Routes : Kyabula a encore un parcours
Jacques Kyabula Katwe a jugé son bilan routes à Lubumbashi de positif. C’était à l’occasion du point de presse organisé pour faire le bilan de ses trois années de gestion dans la province du haut Katanga. Son point de vue sur les routes de la ville, est loin d’être partagé par administrés.
En effet, rouler sur d’autres axes de la capitale cuprifère est parfois une épreuve d’endurance, surtout dans la périphérie. Tout simplement à cause du mauvais état de ces routes. Déjà, en plein centre-ville, bien que les travaux sur d’autres avenues soient en cours,Ici le chemin est encore long. Par exemple L’avenue Likasi, Lomami tronçon compris entre la chausse M’zee Laurent Désiré Kabila et l’avenue Moero, sur cette dernière à hauteur du bâtiment Grana, pourtant réhabilité il n’y a pas longtemps. D’autres avenues sont également en piteux état. C’est le cas de l’avenue Kasai, Ndjamena pour ne citer que ceux -là.
Ainsi, en essayant de s’éloigner un peu du centre-ville, les avenues Ruwe au quartier lido, Babemba a Kamalondo également délabrés. À cela s’ajoute kiwele à la Rwashi, de l’église a kalubwe, des cimetières, kilobelobe, circulaire dans la commune kampemba. On peut citer aussi du marché, mulongo à la katuba, kinshasa a matshipisha. Sans oublier le prolongement du boulevard Moise Katumbi et la route kiswishi dans la commune annexe. Cette dernière part de l’aéroport de la luano, passe par la route kasenga pour déboucher à la route kinsevere »
Toutes ces routes et avenues nécessitent aussi la réhabilitation ou encore la construction. Certes, les travaux de réhabilitation et construction sont visibles çà et là à travers la ville. Mais hélas, ils sont concentrés dans le centre urbain et la périphérie oubliée.
À lire aussi :Jacques Kyabula juge positif ses trois ans à la tête du haut Katanga
Choix des routes à réhabiliter pas correcte
La réhabilitation de l’avenue kamanyola par exemple suscite la curiosité de plusieurs lushois sur l’urgence de sa réhabilitation. Ils estiment que ce dernier été quand même en bon état. Curieusement, elle a été complètement détruite pour être reconstruite. Des fonds qui pouvaient plutôt être canalisé vers la voirie d’intérêt communautaire dans la périphérie. Ces lushois parlent plutôt de la réhabilitation selon les intérêts des décideurs.
Jacquy kabulo, une jeune dame au volant de son véhicule, tout en félicitant la qualité du travail déjà fait. Donne son point de vue. « Dans son programme de réhabilitation, le gouvernement revient seulement sur les avenues déjà construites. Pourtant, il y en a d’autres dans certains quartiers pouvant servir de déviation pour désengorger les grandes artères aux moments des embouteillages. » À elle d’ajouter « il y a aussi de ces avenues qui nécessitent la construction. Car elles sont d’une très grande importance et beaucoup sollicite surtout dans la périphérie où j’habite C’est le cas du boulevard katumbi. Ici, nous souffrons à cause de la poussière et la boue quand il pleut.
Constantin Kabongo , lui, est taximen au centre-ville. Pour lui, même au centre-ville, ça reste un parcours de combattants. « je dois faire attention , sinon , je tombe dans un nid de poule ». Il ne comprend pas comment chaque gouverneur doit construire les mêmes routes. « les mêmes routes refaites il y a 4 ans, ce sont la même qui sont réhabilités ». Constantin s’inquiète, car lui qui vit dans un nouveau quartier, il doute qu’un jour dans son quartier , les routes soient construites.
De la modernisation
Pour sa part, un chauffeur œuvrant dans le transport en commun sur la ligne ruashi soulève un autre problème tout en gardant l’anonymat. « C’est bien de réhabiliter et moderniser les routes. Mais il faut faire en sorte que ceci ne favorise pas des accidents. Je parle précisément de l’ex chausse de kasenga actuellement chausse Felix Tshisekedi. Elle enregistre beaucoup d’accidents à cause des séparateurs et la courbure située sur l’intervalle allant de l’arrêt mukala jusqu’au rond-point ruashi. Que les autorités revoient cet endroit » a-t-il.
À en croire les dires de ces habitants de la capitale cuprifère, beaucoup reste à faire pour le gouverneur Kyabula pour arriver au bilan présenté à la presse.