Kinshasa: une retraite sur la redevabilité politique
« Recevabilité politique et élections en RDC, le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, aborde cette question au cours de sa retraite politique qu’elle organise depuis ce lundi 25 juillet à Kinshasa. Dénommé Masolo Ya Mboka, cette retraite politique réunit différents acteurs. Il s’agit des animateurs des institutions étatiques à tous les niveaux, des universitaires de premier plan et des experts de la société civile.
Les discussions ont tourné pour cette première journée à la problématique de la recevabilité politique. Ainsi, différentes thématiques ont été abordées. Les intervenants à cette retraite ont relevé par exemple, la rupture entre les électeurs et les élus. Car le contexte socioculturel et politique de la RDC constitue un frein. De plus, les électeurs n’arrivent pas faire la différence entre le rôle de l’exécutif et celui du Parlement. Ceci est dû à des lacunes d’éducation à la citoyenneté.
Pour y remédier, des pistes de solution ont été alors préconisées. C’est notamment promouvoir l’éducation à la citoyenneté. C’est aussi organiser des élections crédibles. Et plus encore, prévoir des sanctions en cours de mandats pour les élus. Une autre piste consiste à faciliter l’accès à l’information publique.
Défis de la redevabilité des élus
Il faut dire que des défis doivent être relevés. Car le » jeu politique exerce une grande influence sur le contexte du contrôle ». Ainsi, les députés de la coalition au pouvoir œuvrent à préserver leur majorité qu’à mettre en difficulté le gouvernement.
Quant à la recevabilité entre le Parlement et la population, les obstacles se révèlent nombreux. C’est entre autres, « la pauvreté, la corruption et l’absence de culture politique.
La dernière session du jour a abordé la question de régionalisme et de la décentralisation en RDC et son impact sur la recevabilité. Les discussions se poursuivent et prendront fin ce mardi 26 juillet 2022 .
