Kolwezi: démolition de plusieurs maisons dans le quartier kamanyola

Kolwezi: démolition de plusieurs maisons dans le quartier kamanyola

Plusieurs familles sont en détresse après la démolition de plusieurs maisons dans le quartier Kamnyola près de sep Congo à Kolwezi dans la province du Lualaba. Ces événements se sont déroulés le mardi 26 juillet dernier. Selon les victimes , elles   ont été averties il  y a quarante-huit heures.

Les maisons détruites dans ce quartier logent les chemins de fer de la SNCC. Néanmoins, il faut dire que ces demeures étaient construites à moins de 10 m. Alors que la norme exige de construire à près  de 25 mètres. Ici, c’est plus de trente maisons qui sont détruites. Ainsi, certaines familles ont trouvé refuge dans des maisons inachevées. Et d’autres passent la nuit à la belle étoile.

« Nous passons nuit dehors avec les enfants durant que nous avons les documents de nos parcelles. Que les autorités nous aident, nous avons beaucoup dépensé pour construire dans de contextes vraiment difficiles », a dit Angel Mujing , qui a perdu aussi sa maison.

Démolition sans avertissement

Selon les victimes, c’est la société Sep Congo qui a fait détruire leurs maisons. Elles dénoncent  la complicité  des agents de l’urbanisme. « Nous étions surpris de n’être averties de démolition que 48 heures avant. Ils nous ont dits que cet endroit appartient à Sep Congo. Nous avons vu les agents de l’urbanisme venir avec un engin et ont procédé à la démolition », explique Boniface Wenge, l’une des victimes.

Selon des sources sur place, cet espace appartient à la SNCC. Cette dernière l’avait mis à la disposition de certains de ses agents que certains avaient vendus aux particuliers.

« L’espace dont il est question servait à l’époque la société Sep Congo. Quand la SNCC a donné une partie à ses agents, les agents du service de cadastre en ont également profité pour envahir et vendre illégalement même la partie de Sep Congo, a révélé Jean-Pascal, une autre victime de la démolition.

Pendant ce temps, les victimes s’organisent en comité pour atteindre l’autorité provinciale. Elles espèrent trouver une solution.