L’OFCC plaide pour la tenue des états généraux des forêts

L’OFCC plaide pour la tenue des états généraux des forêts

L’observatoire des forêts claires de la RDC OFCC plaide pour la tenue prochaine des états généraux. Ceux-ci devront réunir des scientifiques du domaine. Et pourront réfléchir sur les stratégies pour protéger davantage les forêts claires. 

Le  Haut-Katanga  par exemple  abrite aussi des  forêts claires. Il s’agit des forêts claires de Miombo. À ce jour, ces forêts sont sérieusement menacées par les activités anthropiques. C’est notamment la carbonisation, les activités minières, l’agriculture sur brûlis, etc.

Inquiétude des experts

Dans une interview accordée au magazine en ligne La Guardia, le Professeur Jonathan llunga Muledi exprime son inquiétude.
« À ce jour, il faut penser à la restauration des forêts qui sont dégradées. » Indique le directeur adjoint de l’observatoire des forêts claires de la RDC. Il a dit en faisant allusion aux forêts claires de Miombo.

Comment y arriver ?

Le directeur adjoint de l’OFCC pose des préalables. C’est pour réussir la restauration de ces forêts dégradées.
« Les gouvernements central et provincial doivent retenir une chose. On ne peut pas restaurer les forêts dans le contexte actuel. Où l’approvisionnement en énergie électrique est déficitaire. » Celui-ci évoque les possibilités en eau qui sont en province. Il insiste  aussi que toutes ces possibilités peuvent être utilisées pour construire des micros barrages. Celles-ci aideraient à lutter contre la déforestation. Sans ces mesures-là, tout ce que nous mettrons en place sera une utopie, précise-t-il avec insistance.

Il évoque la nécessité urgente d’organiser des états généraux des forêts. Ceux-ci permettront aux scientifiques de réfléchir sur la vision pour la restauration de l’écosystème, dit-il. Avant de renchérir que les forêts claires de Miombo sont prises en tenaille à la fois par les activités anthropiques résultant de migration des populations. Mais aussi les activités minières.

Le professeur des sciences agronomiques à l’université de Lubumbashi plaide aussi pour la collecte des fonds pour la restauration des Miombo.

 Avec Demester Maloba