RDC: qui pour réparer les dégâts des rivières Kasaï et Tshikapa?

RDC: qui pour réparer les dégâts des rivières Kasaï et Tshikapa?

Silence assourdissant une année après les dégâts de pollution des rivières Tshikapa et Kasaï. Cette catastrophe environnementale a été causée par la mine de diamants angolaise Catoca. Jusque-là, il n’y a pas des réparations. IPIS , un institut de recherche indépendant, soulève cette question dans son briefing le 5 septembre denier. 

C’est depuis fin juillet 2021 que le gouvernement avait dénoncé la pollution des rivières Kasaï et Tshikapa. Un an après, personne n’en parle. Aucune nouvelle de l’évolution des enquêtes initiées du côté congolais par les autorités. Et pourtant, le gouvernement de la RDC avait désigné le coupable. Il s’agissait des mines de diamants industrielles des provinces angolaises voisines de Lunda Norte et Sul. 

Selon les autorités congolaises, la catastrophe avait tué 12 personnes, rendues malades des milliers de riverains. De plus, il avait coupé des centaines de milliers de personnes de leur approvisionnement quotidien en eau. Cette catastrophe a également provoqué une mortalité massive parmi la vie aquatique et du bétail.

Aujourd’hui, les enquêtes sont restées pendantes. Et depuis lors, personne n’a été capable d’élucider les faits pour établir les responsabilités. Qu’il s’agisse des responsables politiques au Congo ou  en Angola  personne ne fait cas de cette situation. Pour assurer la responsabilité et la réparation des préjudices causés contre les riverains.

Des mesures urgentes

Selon les recherches de IPIS, les consultations annoncées au niveau gouvernemental avec l’Angola sont restées sans suite.  Ainsi , cette institution appelle à des mesures urgentes.  Elle appelle par exemple le Ministre de l’Environnement a évalué l’impact environnemental, humain et économique subit par la RDC. Mais aussi  mettre en place un plan  des mesures hydrodynamiques. De plus, renforcer la capacité opérationnelle de la station de surveillance. Et en même temps soulèvent  d’autres questions qui nécessitaient une réponse.  C‘est par exemple si les victimes ont été identifiées. Ou encore , si ces victimes ont bénéficié de l’aide gouvernementale.

Toutefois, il faut dire,  des études indépendantes de l’unité de toxicologie de l’Université de Lubumbashi ainsi que celui de l’Université de Louvain ont initié des tests dans les eaux contaminées par cette pollution. Ainsi,  les résultats étaient clairs.  L‘eau avait été contaminée. Et depuis le mois de mars dernier , un recours collectif a été déposé devant le tribunal de Tshikapa. 8 000 personnes se sont identifiées comme victime.