RDC/EPST : La gratuité de l’enseignement et ses effets
La gratuité de l’enseignement primaire en RDC est déjà effective dans tous les établissements publics. L’année scolaire 2022-2023, est accès sur le contrôle. A affirmé il y a peu le ministre national de l’Enseignement primaire, secondaire et technique EPST, Tony Mwaba Kazadi. Et ce, dans le but de faire respecter la loi. Ainsi que pérenniser la gratuité. Cependant, suite à cette gratuité certaines écoles ne savent plus fonctionner normalement. C’est le cas du collège Imara de Lubumbashi.
Vendredi, 16 septembre 2022, deux semaines seulement après la rentée scolaire, le constat dès la cour de l’école est amère. Ici, des saletés sont dispersées partout. Les poubelles sont remplies, aucun ouvrier n’est là pour les vider. Selon les informations que nous avons reçues sur place, c’est depuis le lundi 12 septembre que les ouvriers ne travaillent pas. Comme si cela ne suffisait pas, Imara primaire fonctionnerait sans eau. La raison, faute d’entretien, le puits de forage est en panne. Et cela dure maintenant une semaine. Vu le nombre de fréquentations d’élèves aux installations sanitaires. On peut comprendre dans quel état ça se trouve sans eau. Si rien n’est fait d’urgence pour résoudre cette situation. C’est la santé des milliers des enfants qui y étudient qui se trouve en danger.
Les conditions difficiles
Les conditions dans lesquelles étudient les élèves, privées d’installations sanitaires dignes, montre que ces derniers payent les effets de la gratuité. À notre passage à Imara à 09 heures, un élève de la première primaire n’est pas en classe comme tous ses camarades. En nous approchant de lui, on comprend que ce petit garçon de 6 ans n’est pas en mesure de gérer ses besoins. Ainsi, il les a faits dans ses habits. Malheureusement pour lui, il n’attendra que ses parents à 12h30 pour qu’il soit lavé. La raison est tout simplement que toutes les femmes de ménage ne travaillent pas faute de paiement
De la qualité de l’enseignement
Une source proche de cette école, tout en gardant son anonymat, craint que cette situation impacte le niveau de l’enseignement. » L’école risque de perdre sa réputation. Si cette situation persiste, je ne sais pas ce que va devenir l’école sans les ouvriers. Regardez vous-même comment est la cour. L’eau ne coule pas. Avec le nombre d’élèves qui étudient ici, c’est difficile.«
Rappelons que les années passées, les parents d’élèves donnaient une petite somme d’argent. Ceci contribuait au fonctionnement de l’école. Vu que les frais que l’école reçoit pour son fonctionnement ne sont pas suffisants. A affirmée notre source.
