RDC: voici les 9 sociétés candidates des trois blocs pétroliers

RDC: voici les 9 sociétés candidates des trois blocs pétroliers

Neuf sociétés sont candidates de l’exploitation des trois blocs pétroliers. Elles ont soumissionné pour les droits d’exploration du gaz fossile dans le lac Kivu en RDC. Greenpeace dénonce des anomalies et parle d’une mission impossible. Pendant que le ministre des hydrocarbures assure.

Le gouvernement congolais a procédé au dépouillement des candidatures de neuf de sociétés et consortiums. Celles qui ont manifesté leur intérêt pour trois blocs de gaz méthane identifiés dans le lac kivu. Ces sociétés ont donc répondu présente à l’appel d’offres pour l’exploitation des hydrocarbures en Rdc.

Les trois blocs sont identifiés de la manière suivante : bloc lwandjofu, Bloc Makelele et le bloc idjwi. Les neuf sociétés candidates se sont positionnées chacune avec son choix. D’autres par contre ont postulé pour tous les trois blocs.

Premièrement le géant américain Wind exploration And production et Ray Groupe électromécanique. Ces deux sociétés sont candidates pour l’exploitation des trois blocs. Alfajiri Energy corporation a postulé pour l’exploitation du bloc Lwandjofu. Même choix que Global business consulting consortium.

Comhydev sarl et Symbion powrered, ces deux ont trouvé de leur côté là nécessité de postuler spécialement pour le bloc Makelele. Congo exploitation, Mash Wait compagne et Cires sarlu se sont positionnées pour exploiter le bloc idjwi.

Inquiétudes de Greenpeace

L’ONG de défense de l’environnement Greenpeace Afrique s’oppose à l’exploitation des hydrocarbures en RDC. Elle inquiète de la « précipitation » avec laquelle le gouvernement veut démarrer l’exploration du gaz sur le lac Kivu.

« Aucune évaluation environnementale stratégique de la décision de mettre aux enchères les droits pétroliers et gaziers n’a été réalisée à ce jour, comme l’exige la loi congolaise ». Greenpeace ajoute aussi que « Trois appels d’offres concernant les blocs Kivu, comportent des anomalies procédurales flagrantes », assure l’ONG.

Par ailleurs, le ministre des hydrocarbures, Didier Budimbu, a fait savoir qu’il veillera au respect de l’environnement. Dans cette optique, il vise une signature des contrats de partage de production d’ici à fin octobre. Pendant ce temps, il a précisé également qu’aucun acte de corruption ne sera toléré.