« Les prisons ne sont pas des mouroirs », PG Haut Katanga
La situation dans les prisons de la RDC laisse à désirer. Entre surpopulation et vétusté des infrastructures , les prisonniers vivent parfois dans les conditions inhumaines. ONG et autres structures à travers le pays dénoncent cette situation commune à la quasi-totalité des prisons du pays. Mais les prisons de la RDC ne devaient pas être des mouroirs. C’est un point de vue que partage le Procureur Général prés la Cour d’Appel du Haut Katanga, Luakamona Mputu Mansanka.
En effet, dans certaines prisons , les prisonniers font à la malnutrition. C’est le cas de le dire de la prison général de Kalemie. Ici, les ONG continuent à dénoncer les décès des prisonniers par manque des nourritures. D’autres par contre font face à une surpopulation. C’est, par exemple, la prison de Makala a une surpopulation de plus 600 % . Construite pour accueillir 1500 personnes , elle accueille près de 10 000 personnes. Même cas pour la prison centrale de Mbuji mayi. Construite pour héberger 150 personnes et elle héberge 1000 personnes . C’est aussi le cas pour la prison de Kasapa à Lubumbashi ainsi que d’autres à travers le pays.
Cette situation pose d’énormes problèmes. C’est entre autre le manque des couchages dans les dortoirs. À la prison de Kasapa par exemple, certains prisonniers dorment à même le sol. La surpopulation est également à la base de la promiscuité et la propagation rapides des maladies contagieuses. Ce qui parfois cause des décès dans ce lieu carcéral.
Des prisons, pas des mouroirs
Pour le Procureur Général prés la cour d’Appel du Haut Katanga , au cours d’un entretien avec le CNDH le mois dernier, les prisons ne devraient pas être des mouroirs. « Par contre , elles doivent être de lieu pour socialiser les détenus et prisonniers. Ainsi , pour lui, il est important d' »humaniser les prisons. « Les prisons doivent servir à la rééducation de ses habitants », dit-il encore.
Pour lui , il faut créer de centre des formations dans les prisons. Ainsi, il pourra être possible de former les prisonniers aux différents métiers. Ce qui leur permettra une fois sorti d’être utile à la Société. Dans le contraire , il y aura toujours de récidives. Alors que l’État congolais dépense des millions de dollars pour les nourrir et les loger.