Haut-Katanga : Nicolas Nyange évalue l’année scolaire 2021-2022
L’inspecteur principal provincial du Haut Katanga a évalué ce vendredi l’année scolaire 2021 -2022. C’était au cours de sa première séance pédagogique organisée au Lycée Twendelee. Plusieurs chefs d’établissement scolaires de la ville de Lubumbashi ont pris part à cette rencontre.
En effet, l’année scolaire 2021-2022 a connu des forces et des faiblisses. Mais Nicolas Nyange Bizi s’est appesanti sur les faiblesses. C’est par exemple, le registre de cotation, qui, selon l’IPP, « 30% des enseignants ont été coté médiocre ».
Les causes de situation sont nombreuses, dit Nicolas Nyange. Il y a la paraisse, la qualification des enseignants, la non maitrise de la méthodologie scientifique utilisée et la pédagogie.
En tant que coach, l’inspecteur a proposé d’organiser des formations de renforcement de capacité, en vue d’améliorer. « Le souci c’est de voir, l’enseignant qui est médiocre aujourd’hui, s’améliorer demain. Alors, s’il s’améliore tant mieux. Mais si il n’y a pas de changement, nous demanderons au gestionnaire de pouvoir les remplacer ».
L’inspecteur principal a aussi soulevé les erreurs observées lors par exemple sur la numérisation des fiches des élèves, et sur les attestations. Il également parlé des échecs enregistrés aux examens d’état pour l’option de biochimie et en technique. « Ces erreurs qui ont caractérisé l’année scolaire 2021-2022 sont à corriger cette année » a-t-il martelé
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Parlant de l’année scolaire 2022-2023, l’inspecteur principal provincial a mis l’accent sur les nouvelles instructions du ministère de l’enseignement . Elles sont au nombre de 19. Parmi ces instructions on note, l’évaluation permanente de la gratuité de l’enseignement en vue de traquer ceux qui ne respectent pas cette mesure. Ensuite, il s’agit de combattre toute forme de perception illégale des frais au sein des écoles. De plus, établir des statistiques réelles des effectifs pour les écoles publiques et privées.
Les antivaleurs au sein des écoles
L’inspecteur principal a par ailleurs sensibilisé les chefs d’établissement sur les les antivaleurs. Selon lui, ces actes sont devenus la seconde nature au sein des établissements scolaires du Haut-Katanga.
Parmi ces antivaleurs il a noté, le trafic d’influence, le tripatouillage des effectifs des élèves pour des buts bien précis. La perception des frais non prévue par la loi, le monnayage de contrôle de dossiers des élèves de la sixième des humanités secondaires, ont été cité. Et d’ajouter, la vente des pullovers, des journaux de classe , des polos, des chaussettes, pour ne citer que cela. L’inspecteur Nicolas a aussi reconnu que certains inspecteurs favorisent ces mauvaises pratiques »Les antivaleurs gangrènent le système éducatif », insiste l’inspecteur principal provincial. Nous devons nettoyer tout ça, car ce sont des pratiques qui sont à l’encontre de la loi, a-t-il déploré. Nous devons les abandonnés, fournissons des efforts’‘ conclut-il .
