Lubumbashi: Manque des bancs au sein des écoles publiques

Lubumbashi: Manque des bancs au sein des écoles publiques

Les écoles publiques de Lubumbashi enregistrent un manque criant des bancs. Les enseignants de dites écoles l’ont fait savoir à l’inspecteur principal provincial du Haut-Katanga. C’était au cours de la séance pédagogique tenue par Nicolas Nyange, il y a quelques jours. Selon ces chefs d’établissement scolaire public, cette situation est plus préoccupante, surtout dans les milieux périphériques.

Le problème d’insuffisance des bancs  dans les écoles publiques persiste encore. Ceci, malgré la mise en place de la campagne « Pas d’école  sans bancs en RDC ». Une campagne lancée par le Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et Technique l’année scolaire écoulée.  celle-ci a pour but de pallier le  manque des bancs dans les écoles publiques. Et la province éducationnelle du Haut Katanga 1 était bénéficiaire.

Il faut noter que  c’est une mesure d’accompagnement de la gratuité de l’enseignement primaire.  Car avec cette gratuité ,  les établissements scolaires ont accueilli un effectif important des élèves allant au-delà  des nombres prévus officiellement par classe.

Au sein des certaines écoles, les élèves s’assoient à 3 ou 4 par banc, avec d’énormes difficultés pour écrire.  D’autres sont obligés d’amener les sièges depuis la maison,  d’autres encore étudient en même le sol. Une situation loin d’améliorer la qualité de l’enseignement en RDC.

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IPP promet de faire un plaidoyer

À cet effet, le préfet de l’institut Kitumaini a lancé un cri d’alarme auprès de l’inspecteur principal provincial Nicolas Nyange. Il a insisté surtout sur les cas des écoles de la périphérie. Car celle-ci n’ont pas assez des moyens financiers.

Pour ce faire, l’inspecteur principal provincial a promis de faire un plaidoyer à ce sujet. Néanmoins, il a exhorté les grandes écoles à faire même un banc par mois. Cela encouragerait les autres. «  Nous allons faire un plaidoyer. Mais s’il y a des écoles  qui ont la possibilité de faire les bancs, peuvent le faire ». Cela sera, dit-il, «  la manière de défendre les autres écoles ».