EPST: Installation du comité national de gestion des plaintes
Le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique se lance dans la lutte contre les violences en milieu scolaire. Ce mardi, la vice ministre Animata Namasia a procédé à l’installation du comité nation de gestion des plaintes. Ce dernier a pour mission de recueillir les lamentations aussi bien des élèves , des parents que de la communauté , ensuite, de les traiter.
Cette cérémonie a été précédée par un séminaire de formation de 17 membres du comité national de gestion des plaintes. Ce renforcement de capacités des animateurs portait sur la gestion des cas d’exploitation et abus sexuels. Le comité a aussi été formé sur le harcèlement sexuel en milieu scolaire.
En effet, plusieurs cas d’abus sexuel et d’harcèlement sont enregistrés dans les milieux scolaires. Et la plupart des victimes sont des filles dont près de la moitié des filles abandonne l’école. Ainsi , le ministère de l’enseignement s’est engagé à offrir aux enfants un environnement favorable à l’apprentissage. Par conséquent, il a mis en place le projet d’équité et de renforcement du système éducatif (PERSE) en vue d’appuyer la gratuité de l’enseignement primaire. Ce projet bénéficie du financement de la banque mondiale et exécuté en partenariat avec UNFPA.
Lire aussi : https://magazinelaguardia.info/2022/10/15/haut-katanga-ledit-sur-la-protection-des-ddh-en-peril/
Le mécanisme de gestion des plaintes du ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique EPST est un espace d’échange . Il permet non seulement à tout citoyen mais aussi à la communauté de déposer leurs plaintes auprès du comité de gestion. En plus des ces de violences sexuelles, ces réclamations peuvent aussi porter sur la gouvernance de l’école ainsi que sur les procédures mises en place dans le système éducatif.
Allo Ecole 178
Par ailleurs, il faut noter que les plaintes peuvent être déposées à chaque structure du mécanisme de gestion des plaintes. Il s’agit de l’école, de la sous-division, de la division ou au comité national . Et les plaintes sont traitées à chaque niveau de saisie, assure le ministère de l’enseignement primaire. Une ligne d’appel gratuite et disponible dans les langues nationales est accessible sur l’étendue du territoire de la RDC . C’est la ligne Allo- Ecole 178. Elle permet de dénoncer les faits en vue d’apporter l’aide à la victime des abus, exploitations et harcèlement sexuels ainsi que punir le bourreau.
Dans le Haut Katanga par exemple, le chef de la division provinciale de l’EPST, Joseph Mwinkeu assure que le mécanisme de gestion des plaintes est déjà mis en place. Toutefois, les animateurs attendent des instructions du ministère avant de se mettre au travail.
