ACAJ: les conseillers de la présidence et le respect des règles

ACAJ: les conseillers de la présidence et le respect des règles

Acaj appelle les 13 nouveaux conseillés de Félix Tshisekedi au respect des règles contre les interférences et les substitutions. Dans un communiqué de presse rendu publc ce mardi 10 janvier, l’ONG ACAJ insiste pour que chacun s’occupe spécialement de ses prérogatives. 

Après leurs nominations le 21 décembre dernier , la prise des fonctions est intervenue le 28 du même mois . Les 13 nouveaux Conseillers principaux nommés au sein de différents collèges du Cabinet du Chef de l’Etat étaient autour de Guillain Nyembo, Directeur de Cabinet. C’était le vendredi 06 janvier 2023, au Palais de la Nation, à l’occasion d’une rencontre de prise de contact.

Selon l’ong Association Congolaise pour Accès à la Justice (ACAJ), c’était une réunion  « d’immersion et de recadrage ». Elle félicite par ailleurs, le directeur de cabinet du chef de l’Etat. Par contre, en se référant aux cacophonies administratives qui ont émaillé de manière scandaleuse les anciens conseillers de Félix Tshisekedi, l’ong rappelle sur les respects des règles à suivre.

« Chaque collège dispose de la compétence de l’élaboration et de la définition des politiques sectorielles à présenter au Chef de l’Etat dans les domaines qui lui sont propres». précise Acaj dans son communiqué de presse.

Ni interférence ni substitution

En conséquence, cette structure de défense des droits de l’homme rappelle notamment que les conseillers du président n’ont pas vocation d’interferer ou de se substituer à d’autres services publics. Elle noté néanmoins que  cela s’observe actuellement dans l’entourage du président Félix Tshisekedi. Pour cette organisation, les conseillers ne doivent pas :

« interferer dans la gestion des entreprises et établissements publics pour imposer la conclusion des marchés publics. Ils ne doivent pas non influencer   le paiement des créances indues au bénéfice des tiers.

Les conseillers n’ont  à se substituer au gouvernement encore moins aux ministères sectoriels. Car, seul le directeur de cabinet ou son délégué dûment désigné est habilité à engager le cabinet du président . Que ce soit vis à vis d’autres institutions de l’Etat ou tiers » ajoute l’ong de Georges Kapiamba.

Si l’ancien cabinet du président de la République était composé de 17 conseillers, le  nouveau  compte simplement  13. Et dans cette nouvelle équipe, chaque conseiller pilote un collège. C’est par exemple le collège politique et processus électoral conduit par Jacquemain Shabani.