L’IRDH alerte sur le danger des discours d’exclusion

L’IRDH alerte sur le danger des discours d’exclusion

En RDC , les discours de division et d’exclusion liés à la tribu se multiplient. Entre la proposition de la loi dit Tshiani et le discours sur la gestion des originaires , le danger plane. Ainsi , l’institut pour les recherches sur les droits humains IRDH a dans un communiqué publié ce vendredi 17 mars attiré l’attention sur ce fait. 

Ces idées d’exclusion prennent de l’ampleur.  Dans ce communiqué , l’IRDH cite plusieurs exemples. C’est notamment le cas  de la  « « Force du changement (FDC) ».   Celle-ci mobilise l’opinion nationale contre une catégorie de citoyens qui ne devraient participer que partiellement à la gestion de la chose publique ». Il s’agit d’une entité que dirige  Noel Tshiani. Depuis 2021,il a  initié  une proposition de loi. Celle-ci vise à exclure de l’élection présidentielle  les personnes ayant une double nationalité . Selon l’esprit de cette loi , seules les personnes  nées de  père et de mère congolais peuvent accéder à  la magistrature suprême.

Le même argumentaire est également soulevé par une certaine opinion  katangaise contre des « non originaires » dans la gestion de la Province. A part la FCD,   » le Rwanda l’utilise également. Et c’est dans le but  de justifier son appui aux graves violations des droits humains du groupe terroriste M23, au Kivu », explique le communiqué.

Discours de conquête du pouvoir

Pour l’IRDH, ces genres d’opinion sont dangereux.  Pour cet institut, il s’agit des  » tactiques politiques de conquête du pouvoir politique ». Parce que selon l’IRDH , la loi dit Tshiani vise une seule et même personne. Il s’agit  du  candidat déclaré à la Présidence 2023, Moïse KATUMBI CHAPWE. Car ce dernier est né d’une mère congolaise (de la tribu des BaBemba) et d’un père grec, juif séfarade.
« L’IRDH estime qu’il est extrêmement dangereux qu’un individu ou groupe d’individus mobilise, impunément, l’opinion publique contre un autre individu ou groupe d’individus, à cause de ses origines familiales ».

Ainsi , l’IRDH recommande au chef de l’Etat de mettre fin  » à toutes ces formes de campagne électorale à fond ségrégationniste ».  Cette ONG des droits humains pense qu’il faut en plus lutter contre le discours discriminatoire. Car ils sont comparables  à  la violence dévastatrice des terroristes du M23.