L’accès aux numériques par les femmes, un défi encore à relever

L’accès aux numériques par les femmes, un défi encore à relever

Les numériques ont changé les habitudes dans le monde. Tous les domaines sont  concernés. Mais en RDC l’accès aux outils numériques reste faible, surtout pour les femmes.  C’est ce que Denise Maheho, journaliste au magazine la Guardia. C’était lors de la Foire des médias. Foire organisée à Lubumbashi, le jeudi, 16 mars 2023 au centre Arrupe.

Cette question a été posée à Madame Denise Maheho. Elle y a répondu Dans un panel réunissant les femmes journalistes, les leaders politiques, les femmes d’affaires ainsi que quelques hommes.
Pour cette panéliste, la réponse à cette question se situe à deux niveaux. C’est oui, et non.

« C’est oui, parce qu’en milieu urbain, les femmes ont accès aux outils numériques. Il  y a quand même possibilité pour elles de s’éduquer, d’être formées et d’être sensibilisées sur les outils numériques. » Indique Denise Maheho. Elle ajoute que dans les milieux ruraux, l’accès aux outils numériques, c’est un casse-tête. Cette panéliste avoue que les femmes vivant dans les milieux ruraux éprouvent d’énormes difficultés pour s’offrir un téléphone Android.

Quid de l’usage de téléphone Android

Madame Denise Maheho a, au cours de cette table ronde, indiqué qu’il est aussi possible de se former soi-même à l’aide de son téléphone Android. « Le téléphone Android est un outil qui peut nous aider à apprendre.Mais plusieurs personnes n’y pensent même pas. Saisissons toutes les opportunités qui nous sont offertes les TIC pour apprendre. » Rappelle-t-elle.

Selon Madame Denise Maheho, même le taux d’accès au numérique est encore à 49 % de manière générale, cependant elle note que le pays a quand même fait un pas.
« Beaucoup de gens qui ont compris l’intérêt du numérique à l’heure actuelle, font grandir leurs affaires grâce au numérique » dit-elle.

Toutefois, elle évoque aussi les défis liés à l’usage du numérique. Cette dernière précise que plusieurs femmes n’ont pas encore compris l’importance d’utiliser rationnellement les réseaux sociaux. Ce point de vue est aussi partagé par Madame Rebecca Faila Kiwele. Un autre panéliste lors de cette table ronde.

« Notre société devrait être dure face à certains contenus non éducatifs publiés sur les réseaux sociaux. Le comportement affiché par certaines femmes sur les réseaux sociaux prouve leur vraie image dans la société. » Regrette la directrice des programmes à la Radiotélévision Malaika.

Notons que cette table ronde a été organisée par l’UNPC Katanga et Ucofem. Grâce à l’appui technique et financier Media Sector Activity mis en œuvre par lnternews sur financement de l’USAID et de la coopération suédoise.

Demester Maloba