UNPC et Justicia Asbl dénoncent les menaces contre une journaliste
L’union nationale de la presse au Congo UNPC et Justicia asbl, s’inquiètent sur la situation sécuritaires des journalistes dans le Haut Katanga. Dans un communiqué conjoint, les deux organisations déplorent des actes d’intimidation et de menaces que subissent les professionnels des médias. Par conséquent, elles appellent à plus de protection pour les journalistes.
Le dernier cas en date concerne Diane Kasongo, journaliste de la Radio Télévision Nyota. En effet, indiquent les deux organisations, depuis quelques jours, Diane Kasongo reçoit des menaces de mort . Cela passe par des appels anonymes . Ses détracteurs seraient en train de la traquer car ils prétendent connaitre sa résidence ainsi que son lieu de travail. En plus, les menaces sont aussi dirigés contre son mari.
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Toujours d’après le communique de l’UNPC et de Justicia Asbl, ces personnes anonymes accusent la journaliste d’avoir présenté Moïse Katumbi comme Président de la République. Des propos qu’elle aurait tenu au cours d’une de ses émissions de débat. Pour sa part, Diane Kasongo rejette ces accusations. Elle affirme qu’elle parlait plutôt de Moiise Katumbi, »président du parti politique Ensemble pour le République »
Les deux structures rappellent également l’interpellation le weekend dernier des journalistes pour avoir couvert le sit in à Lubumbashi des quatre partis politiques de l’opposition. Des journalistes de HK6 et de Radio Okapi ont été brièvement arrêtés . Ils ont ensuite été libéré après avoir été obligé d’effacer les images prises lors de ce sit in.
Garantir la jouissance des droits
L’UNPC et Justicia Asbl craignent ainsi que de telles actions ne visent à museler la presse. Car, indiquent-elles, la période préélectorale est souvent animée des tensions. Cependant, elle est aussi un moment d’expression démocratique par excellence. Ainsi, elles recommandent au gouverneur de la province de veiller à la protection des journalistes. Mais spécifiquement à celle de Diane Kasongo ainsi que de sa famille.
Les deux organisations demandent aussi à l’autorité provinciale de collaborer avec les structures qui militent pour la protection des professionnels des médias. En outre, elles recommandent aux victimes de menace de saisir les instances judiciaires.