Justicia Asbl dénonce les stratagèmes des renseignements militaires
L’association de défense des droits humains Justicia ASBL désapprouve les stratagèmes du service de renseignement militaire pour justifier la détention de Salomon Idi Kalonda. De ce fait, Justicia dénonce cette arrestation qui, selon elle, va à l’encontre de l’article 18 de constitution. Ainsi, elle appelle le Président de la République à garantir indistinctement à tout congolais la jouissance de leurs droits . Justicia demande également au chef de l’Etat d’ordonner la libération de Salomon. Et aussi, de faire cesser les poursuites judiciaires contre cet acteur politique.
En effet, l’Asbl Justicia soutient toujours que l’enlèvement et la détention du conseiller spécial de Moise Katumbi à l’Etat-major du service de renseignement militaire sont illégaux et arbitraires. Ils n’ont aucun soubassement judiciaire si pas politique, déclare Justicia dans un communiqué publié le 05 juin.
« La détention de Salomon dans un service de renseignement militaire fait partie de stratégies mise en place par l’actuel pouvoir. L’objectif étant de museler l’opposition politique qui réclame, à l‘instar de la société civile la tenue des élections inclusives, libres et transparentes ».
Justicia appelle l’opposition à saisir les mécanismes internationaux
En outre , Justicia Asbl craint que le service de renseignement n’utilise n’importe quel alibi pour procéder à l’arrestation d’acteurs politiques majeurs et des militants de droits humains. Il en est de meme pour des membres des mouvements citoyens et des journalistes.
De ce fait, l’Asbl Justicia invite l’opposition à tout mettre en œuvre de manière pacifique pour empêcher la prise en otage de la démocratie. « Justicia Asbl recommande aux acteurs politique de l’opposition de saisir les mécanismes internationaux. Ce, en vue d’obtenir des sanctions individuelles contre les acteurs des violations des droits humains constatés en RDC ».
En rappel, Salomon Idi conseiller spécial de Moise Katumbi ,candidat déclaré à la présidentielle de 2023, a été arrêté le 30 mai dernier à Kinshasa. Pour l’instant, il est détenu au cachot de l’Etat-major du service de renseignement militaire . Il est accusé de détention illégale d’armes à feu et de munitions de guerre. Ensuite, d’incitation des militaires à commettre d’actes contraires à leur devoir et discipline . Enfin, d’atteinte à la sureté de l’Etat.