OEARSE et IBGDH exigent la publication du rapport final de l’ITIE

OEARSE et IBGDH exigent la publication du rapport final de l’ITIE

Deux organisations de la Société civile exigent la publication de la version définitive du rapport de 2020-2021 de l’Initiative pour la transparence des industries extractives ITIE RDC. Il s’agit de l’Observatoire d’étude et d’appui à la responsabilité environnementale OEARSE et l’Initiative pour la bonne gouvernance pour les droits humains IBGDH. Ces organisations attendent la publication du rapport final de l’ITIE. Les deux ONG l’ont fait savoir à travers un communiqué publié ce mercredi 27 septembre 2023. 

Ces organisations se basent sur la lettre du 25 février de l’entreprise KPMG. Cette société indépendante est chargée d’analyser les déclarations des parties prenantes au rapport. Ainsi, depuis le 25 février, KPMG s’assure de la publication d’une note supplémentaire. Sept mois après, la note tarde à venir. Pour OEARSE et IBGDH, ceci est une entorse. Et pourtant, selon Freddy Kasongo, secrétaire exécutif de OEARSE, pense que la publication de cette note permettra la compréhension des données.

Dans ce rapport de l’ITIE, l’on constate des écarts entre les déclarations et les paiements effectués par les entreprises. La note pourra donner des explications que ne sont pas dans le rapport. A-t-il expliqué.

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Entrave à la qualité des données

Ainsi, dans cette note, les deux organisations parlent d’entraves à la qualité et l’exhaustivité des données disponibles. Car cela va à l’encontre de la norme ITIE 2019 et 2023. Au niveau de l’exigence 4 point 8 relatif à la ponctualité des données. L’objectif de cette exigence est d’assurer une ponctualité suffisante des divulgations publiques des paiements effectués par les entreprises et des recettes publiques issues des secteurs pétrolier, gazier et minier pour pouvoir informer le débat public et l’élaboration des politiques. Pour Freddy Kasongo, si les données sont partielles et non exhaustives, ceci risque de biaiser le débat public. Mais empêchent aussi les communautés impactées d’évaluer le degré de contribution du secteur extractif.

IBDGH et OEARSE estiment qu’il y a urgence. Elles invitent le ministre du Plan, président exécutif du Comité de l’ITIE, à s’y impliquer personnellement. Ceci dans le but que le rapport soit finalisé et publié.