Campagne électorale active en ligne, timide sur le terrain

Campagne électorale active en ligne, timide sur le terrain

A Lubumbashi, la campagne électorale a démarré dans une atmosphère plus ou moins calme . Et cela, malgré la  tension perceptible entre partisans des partis politiques. Toutefois, plusieurs dizaines des candidats sont plus présents en ligne que sur le terrain .

Sur differentes avenues de la ville de Lubumbashi, on peut déjà apercevoir des affiches des  certains candidats. Que ce soit à la présidentielle, à la députation nationale, provincial et aux municipales. Quelques uns organisent des caravanes motorisées et quelques rassemblement avec des sympathisants.

Vetu d’un T-shirt à l’effigie de son candidat membre de la coalition au pouvoir, Jonathan  Masengo , se réjouit du déroulement de la campagne électorale. Il a participé au premier meeting tenue à la place Square Forrest ce dimanche.

Chacun peut mener la campagne électorale à sa manière. Certains sont agités.  Quant à nous, nous sommes posés, nous savons que nous allons bien  conduire cette campagne.

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Du côté de l’opposition,  quelques candidats sont également sur le terrain. C’est le cas sur avenue Rue où la  musique de campagne  est jouée à longueur des journées. Junior Mukonde  est membre de l’opposition

 »  Nous attendions que notre leader se lance officiellement en campagne. Étant donné que cela est effective depuis ce lundi, nous allons maintenant multiplier les activités

Campagne en ligne 

Cependant, les affiches n’ont pas encore inondé la ville même si on enregistre déjà des actes de vandalisme. La plupart des candidats battent campagne en ligne. Ils  utilisent les réseaux sociaux ainsi que la messagerie électronique.Et les raisons sont multiples, expliquent les candidats.

En effet pour les uns, la campagne en ligne coûte moins cher. Nelly Banza, candidate à la députation provinciale a adopté cette stratégie. Grâce à la messagerie, elle contacte individuellement des personnes les appelant à voter pour elle.  J’ai débuté ma campagne en ligne sûr les réseaux sociaux, dit -elle. Et dès ce lundi, je rencontre un groupe de femmes de la société civile pour un contact physique.

D’autres  candidats attendent recevoir des fonds de  leurs partis politiques. Ce qui, affirment ils, va leur permettre d’engager des dépenses liées à cette campagne électorale. Ainsi dans la ville de Lubumbashi,  889 candidats se disputent 14 sièges à la députation nationale.