Pweto : deux bacs en panne, les activités économiques paralysées

Pweto : deux bacs en panne, les activités économiques paralysées

Le 3 aout dernier, deux bacs qui facilitent la navigation sur la rivière Luvwa tombent en panne. Depuis lors, les activités économiques tournent au ralenti. Car Luvwa permet de relier le Haut-Katanga avec la province du Tanganyika. Mais aussi, il connecte d’autres localités. Depuis cet incident, les véhicules restent stationné à Pweto. 

Rashidi Hemedi est vice-président de l’Association des conducteurs du Congo (ACECO) à Pweto. Cette situation rend la vie difficile. « Tout est paralysé. Le territoire tourne au ralenti. Car les commerçants ne savent pas acheminer leurs marchandises de Pweto à Kalemie ou vice-versa , explique-t-il. Effectivement, les véhicules qui quittent Lubumbashi vers les provinces de Tanganyka ou encore au Nord Kivu restent bloqués. « Il n’y a pas de pont jeté sur cette rivière. Le seul moyen de traverser pour les véhicules reste le bac« , explique pour sa part Adam Kitenge, président de l’ACECO.

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Cette situation impacte négativement sur l’économie du territoire. « Les camions et véhicules qui traversent  transportent divers marchandises. Les arachines, les poissons, le riz et plein d’autres choses. Mais depuis, il n’y a pas ces échanges commerciaux, explique pour sa part Delphin Lwembe, président de la société civile dans ce territoire. « Or, Pweto est un territoire relais. Il relie plusieurs localités et provinces. D’où son importance économique« , insiste Patrice Mukanya, membre de la Ligue nationale paysanne des droits de l’homme (LINAPEDHO) à Mpweto.

Des solutions

Les bacs qui relient le territoire de Pweto à d’autres ne sont pas à leurs premières pannes. Déjà au cours de cette année, l’administrateur du territoire de Pweto Derby Lumbwe avoue qu’ils ont connu une autre panne et que la solution avait été trouvée. Cette fois-ci encore,, des solutions sont déjà envisagées. « Nous avons déjà contacté l’autorité provinciale », raconte-t-il. Et d’ajouter : « Il a déjà envoyé un ingénieur. » Et bientôt, une solution sera trouvée.

Au niveau du territoire, les jeunes s’activent aussi. Le 7 aout dernier, par exemple, des jeunes ont également rencontré le ministre provincial des infrastructures sur le même sujet.