Kambove : la société civile alerte sur le délabrement des routes des dessertes agricoles
À la veille de la saison de pluie, la société civile Nouvel Espoir du territoire de Kambove, dans la province du Haut-Katanga, alerte le gouvernement provincial sur l’impraticabilité de plusieurs routes de desserte agricole. Elle demande aux autorités la réhabilitation de ces voies de communication.
D’après la Société civile, ces routes sont en terre battue. Pendant la saison sèche, ces routes sont poussières à chaque passage des véhicules. La population vivant le long de ces routes est exposée à diverses maladies. Et lors de la saison pluvieuse, c’est la boue tout au long du trajet. Les véhicules, les motos et même les velos s’embourbent à tous les niveaux. Certains villages sont coupés des autres parce qu’ils deviennent inaccessibles.
Parmi les routes les plus impraticables, la société civile a noté celle de Likasi vers Mwadingusha, 75 km. Il y a aussi la route Kyembe vers Mwadingusha, 40 km. Et en outre, il y a celle de Kyembe vers 50 (Shilatembo) 25 km, ainsi que la route Likasi vers Kilela 90 km.
La société civile promet de se prendre en charge.
La société civile de cette contrée ne comprend pas cette situation alors qu’elle regorge de plusieurs entreprises minières. Et pourtant, elles paient la redevance minière à l’État congolais. « Alors, où va cet argent ? » S’interroge la société civile. « Les entreprises doivent faire quelque chose. Car, ce sont leurs véhicules qui détruisent nos routes », explique Alain Kishala coordonnateur de l’ONG Nouvel Espoir.
La société civile indique que plusieurs fois, elle a lancé les cris d’alarme aux autorités au sujet de la détérioration des routes, mais sans succès.
De ce fait, la société civile Nouvel Espoir demande l’implication du gouvernement provincial en vue de réhabiliter les routes précitées. « La population de Kambove va mener des actions fortes. Car toutes ces entreprises font entrer beaucoup d’argent dans la caisse de l’État. Vraiment, le gouvernement ne peut pas dire qu’il n’y a pas d’argent ».
Il faut dire qu’en RDC, la vétusté des routes reste un véritable calvaire.