3 mois après l’incendie au Lycée Tshondo, rien n’a été réparé

3 mois après l’incendie au Lycée Tshondo, rien n’a été réparé

Les jeunes filles de l’internat du lycée Tshondo à Lubumbashi passent par des moments difficiles. Cela fait suite à l’incendie qui s’est déclaré dans cette institution scolaire le 4 novembre 2024. Trois mois après cet incendie, le constat fait état du manque de fonds pour réhabiliter les locaux endommagés.

Sur place, des traces de l’incendie du 04 novembre 2024 sont encore visibles. Dans la cour scolaire, on peut encore apercevoir quelques morceaux des tôles calcinés.

De plus, au deuxième niveau qui héberge l’internat, les ravages de cet incendie restent très perceptibles. Afin de remédier à cette situation, l’établissement a mis en place une solution temporaire. Il s’agit de couvrir le toit avec une bâche. En revanche, les fenêtres dont les vitres ont été endommagées sont recouvertes de morceaux de tôles collectés après l’incendie.

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Toutefois, la préfecture de cette école se débrouille à sa manière pour occuper les élèves. Faute du nombre insuffisant de classes pour bien encadrer certaines élèves, des salles des professeurs sont transformées en salles de classe. C’est malgré le bon vouloir de l’école de voir les autres locaux être remis en service.

Un SOS de l’école

Dans une note vocale devenue virale sur le réseau social WhatsApp, la sœur Ngoie Mwasha lance un SOS aux anciennes élèves dudit lycée. « […] Je demande à toutes lesanciennes filles du lycée Tshondo d’avoir un regard vers l’école qui les avait formées », lance la sœur préfète Ngoie Mwasha. En outre, la sœur Ngoie invite les anciennes lycéennes de Tshondo à apporter leurs contributions. « Que chacune d’elles apporte même un clou, une boîte de peinture, une brosse, une tôle, un câble électrique, ou tout autre matériel pouvant contribuer à la réhabilitation de notre bâtiment. » Ainsi, la sœur Mwasha alerte sur le danger qui guette les murs de ce bâtiment. Ce bâtiment risque de s’écrouler suite à la tombée des pluies.

Notons que le gouverneur Jacques Kyabula avait promis de réhabiliter les locaux de l’internat calcinés. C’était le mardi 05 novembre, après sa visite du lieu.