RDC: TENASOSP, un test qui fait débat

Le test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle TENASOSP a débuté ce jeudi en République Démocratique du Congo.  Celle ci est la quatrième édition depuis son instauration par la loi cadre du 11 février 2014 et sa mise en œuvre dans l’année scolaire 2022-2023. Dans la province éducationnelle du Haut-Katanga1,108 082 candidats de la 8e année sont attendus.

Ce test est organisé à la fin du cycle d’éducation de base afin de guider les élèves vers les options humanitaires qui correspondent à leurs aptitudes intellectuelles et scolaires. En effet, cette épreuve  est composée de test de connaissances scolaires et de test psychotechnique. C’est ce qu’a déclaré Nicolas Nyange, inspecteur principal provincial de la province éducationnelle Haut Katanga 1. C’était lors du lancement officiel du TENASOSP  au collège Kitumaini.  » Le TENASOSP a pour finalités de sanctionner la fin du cycle terminale de l’éducation de base. Il permet de dégager le profil psychologique de l’élève. Aussi , de l’orienter selon ses goûts, ses capacités et intérêts. Enfin , il vise à gérer le flux d’élèves à la sortie de l’éducation de base soit  la 8e année. « 

Jean Ngindu, père d’un élève estime que le choix des enfants n’est pas respecté. L’élève peut choisir l’option littéraire et lors de l’inscription il est orienté vers une autre qui ne correspond pas à ses capacités. En outre ce parent sollicite de l’Etat que la correction du test soit ramenée dans chaque école.  » Les chefs d’établissements et les enseignants doivent être associés à la correction. Ce sont eux qui connaissent le niveau réel de chaque élève. On ne doit pas   accepter les résultats qui viennent uniquement de l’inspection provinciale. »

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Entre choix et controverse

Par ailleurs, Prisca Nyembo, élève de la 8e année, se dit confiante. Elle a choisi les sciences pour ses études humanitaires et elle espère que son choix sera respecté. Mais bien avant ,elle en a parlé avec ses parents afin d’éviter tout changement.  » L’année dernière, j‘ai vu qu’on a imposé des options à certains  élèves. Pourtant ils s’appliquaient très bien dans les cours à caractères mathématiques » déclare -t-elle.

Il faut dire que ce test révélé comme un outil d’orientation scolaire et psychotechnique fait encore débat en ce qui concerne son efficacité et sa pertinence  pédagogique face à d’autres examens nationaux organisés en RDC. L’inquietude demeure sur la transparence des critères d’orientation.