Lubumbashi : TENASOSP première édition. quelles leçons ?

Lubumbashi : TENASOSP première édition. quelles leçons ?

Après la proclamation des résultats de la première édition du test national de sélection et d’orientation (TENASOSP)  les élèves et les enseignants sont butés à certaines difficultés dans la ville de Lubumbashi. Il s’agit par exemple du choix des filières. Ce test qui a pour but d’évaluer le niveau de connaissance des élèves de la huitième. Afin de mieux les orienter vers les filières éducationnelles.

Dans certaines écoles de Lubumbashi, les parents ne sont pas satisfaits du résultat obtenu au Tenasosp par leurs enfants. De plus, ils ne sont pas d’accord avec les filières où leurs enfants sont orientés.

La plupart des parents trouvés dans certaines écoles, estiment que les sections choisies après le test ne correspondent pas. D’autre part contre, sont déçu par le pourcentage obtenu à ce test. Ils le jugent trop faible comparé aux résultats obtenus à l’école.

Léonard Upité, parents d’une élève, rencontré dans une école de la place, est déçu. « Je ne suis pas convaincu par les résultats Tenasosp. Car ma fille a toujours fait 80 % et au-delà à l’école. Mais au texte elle a obtenu 51 % et elle est orienté en pédagogie Générale. Alors qu’elle doit faire la section scientifique qui la mérite ».

 Henriette Kaj, trouvée dans une autre école, évoque aussi les mêmes problèmes. « Mon fils ne mérite pas de faire l’imprimerie, mais plutôt la section électricité ». En plus, dit elle, à la maison il s’intéresse beaucoup à tout ce qui touche à l’électricité. Car mon fils est un technicien », dit-elle.

Le niveau du Tenasosp pose problème

De leurs parts, les responsables d’école trouvent que le niveau du test était trop élevé pour une première édition. Les élèves ne sont pas bien défendues sur les questionnaires liés à la Psychotechnique.

Louis Kalenga, titulaire d’une classe de 8e, pense que le niveau de l’examen était peut-être trop élevé. « Je suggère que l’école peut orienter certains élèves en tenant compte de leurs aptitudes scolaires que nous connaissons. Cela permettra une bonne évolution aux élèves.

L’inspecteur provincial adjoint, Monsieur  Mpundu explique les difficultés de ce premier test :  » Pour cette première édition. Je comprends que chacun apporte son opinion. Il ajoute, c’est qu’il faut savoir ce que cet examen du Tenasosp comprenait 2 parties. L’ une consacrée au test, et l’autre consacré au test psychotechnique. Toutefois, il explique que malgré les résultats, les parents et l’école peuvent décider. « Le dernier mot appartient aux écoles, et aux parents. Ces derniers décideront ensemble de la filière que l’enfant va suivre.

Le pourcentage seul ne suffit pas

Pour l’inspecteur, les résultats scolaires seuls ne suffisent pas pour une bonne orientation. « Je déplore que les parents choisissent les sections de leurs enfants, en fonction de leurs aptitudes scolaires ». Explique l’inspecteur.

 » Il est possible, qu’après le test  l‘enfant réussit aux deux étapes de l’examen. Tout comme il peut réussir à une seule partie de l’examen. Cependant, il est aussi possible qu’il échoue à la partie test et à la partie psychotechnique. Dit -il encore avant de renchérir,  « un élève qui réussit à la partie test. Cette partie consacrée aux matières vu à l’école seulement. Cet enfant  n‘aura pas la même orientation, qu’un enfant qui a réussi la partie psychotechnique. Où que celui qui a tout réussi. Plus encore que celui qui a tout échoué. » Et de continuer: » Ce que les parents se basent sur les sentiments pour choisir les filières de leurs enfants. Plutôt que la réalité. Par contre nous. Nous sommes plus objectifs dans notre orientation. Nous avions au départ trois propositions de filières ».

Ce qu’il faut ce que cette première expérience a permis aux écoles de tirer des leçons pour l’avenir.