Kolwezi : un crash , des morts évités de justesse
L’aéroport de Kolwezi, dans le Lualaba, a vibré ce lundi 17 novembre 2025. En fin de matinée, un avion transportant le ministre des Mines a fini sa course sous les flammes. Un crash spectaculaire, mais sans mort. Les témoins fustigent également l’intervention tardive de la brigade anti incendie.
Il est 11h30. Un avion d’une compagnie angolaise en provenance de Kinshasa prend feu juste après l’atterrissage. À bord, le ministre Louis Watum et son équipe, en mission officielle à Kolwezi. Dans les couloirs de l’aéroport, personnes n’ose dire sur les probables causes de cet accident.
Un crash, mais aucune perte en vie humaine
La version la plus partagée à l’aéroport reste celle d’un atterrissage raté. “Tout allait bien et le pilote avait même posé l’appareil sur le sol. C’est en ce moment-là précis que nous avons constater l’appareil prendre feu.” explique un agent de la RVA. Il exige l’anonymat, tout comme les autres.
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Plus loin, un agent de piste raconte les premières minutes du drame. Il insiste sur l’expérience du pilote : “c’est le pilote qui est professionnel, si non on allait ramasser des morts. Il a constater l’avion entrain de s’allumer il a directement ouvert la porte prenant la direction contraire de la piste pour finir sa course sur les sables”. La première image publiée montre d’ailleurs les passagers qui quittent l’avion en courant.
Des pompiers introuvables pendant que l’avion brûle
Pendant plus de trente minutes, l’appareil reste immobile. Il brûle sous les yeux de tous. Aucun geste rapide pour contenir le feu. La caserne des pompiers, flambant neuve, donne pourtant l’image d’un aéroport modernisé. Mais sur le terrain, la réalité choque. Deux engins anti-incendie se trouvent sur place. Un seul fonctionne. Un agent de piste tente de défendre la situation : “nous avons deux engins ici pour les interventions de cette envergure. Mais à l’heure du crash aujourd’hui nous étions entrain de chercher les pompiers et malgré un petit retard ils ont fait l’essentiel”.
Heureusement, l’anti-incendie de la commune de Dilala arrive rapidement et travaille aux côtés de celui de l’aéroport. D’autres engins, notamment celui de KCC, rejoignent les opérations près d’une heure après le drame.
Le ministre sain et sauf, mais des dégâts matériels importants
Aucun mort. Le ministre Louis Watum se porte bien. Toute sa délégation aussi. En revanche, les valises et plusieurs colis rangés dans la soute de l’avion partent en fumée. Le bilan des dommages reste flou. Sur la piste, la gouverneure Fifi Masuka se présente accompagnée d’autres autorités urbaines. Elles promettent une communication officielle dans les prochaines heures. Pour l’instant, le silence prend le dessus pendant que les questions se multiplient.
