RDC : Au parc national l’upemba, la population de zèbres s’accroît

RDC : Au parc national l’upemba, la population de zèbres s’accroît

Le Parc national de l’Upemba, PNU en sigle, situé dans la province du Haut-Lomami (RDC), voit sa population de zèbres s’accroître. Selon le rapport rendu public par ce Parc, 197 zèbres sont enregistrés dans cette aire protégée. D’après le PNU, cette augmentation apparente de 16 % par rapport aux 170 zèbres recensés en 2024.

En effet, le Parc national de l’Upemba connaît une nouvelle ère dans la restauration de sa faune. Celle-ci se justifie par l’augmentation de 16 % de la population de zèbres pour cette année 2025. Ainsi le PNU se félicite de cet exploit réalisé.

Par ailleurs, le PNU se souvient encore des années 1940. Il se rappelle que les zèbres se multipliaient jusqu’à 300. Au fil des années, cette espèce diminue suite au braconnage. « Les résultats de 2025 marquent ainsi non seulement un regain d’espoir, mais aussi des efforts renforcés en matière de protection et de suivi. »

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Pour ce faire, le département de biomonitoring a réalisé le 5 décembre 2025 un comptage aérien. Ce comptage est effectué à l’aide des outils appropriés. C’est notamment l’ULM Bathawk léger. En outre, pour effectuer ce comptage, l’équipe d’experts a survolé pendant 90 minutes une distance de 149 km de transects. Le PNU affirme que les zèbres sont de plus en plus visibles dans cet espace. « L’équipe dénombre quatre hardes distinctes dans une zone de surveillance de 8000 hectares. »

Des indicateurs d’espoir

Le retour progressif des zèbres au parc de l’Upemba est considéré comme un vent nouveau qui souffle sur cette aire protégée. Selon le PNU, l’absence d’indications de braconnage de zèbres en 2025 renforce encore la perspective positive. Au-delà des zèbres, le Parc indique que l’équipe a observé des effectifs satisfaisants d’autres espèces. C’est notamment les cobes, les roseaux, les babouins, les phacochères, un céphalophe de Grimm, un ourébi, un porc-épic et deux grues caronculées. « Ceci témoigne d’une résilience écologique plus large dans les savanes du nord autour de Lusinga. »

Le PNU attribue ces résultats à ses écogardes. Ces derniers sont dévoués pour atteindre ce progrès