47 ONG sollicitent la création d’un mécanisme de surveillance sur la situation des droits humains en RDC
Il s’agit des ONG nationales et internationales parmi elles ; Human Right Watch, Amnisty international, Acaj , Justicia , la voix de sans voix pour ne citer que celles-ci . Elles sollicitent au conseil de sécurité de nations unis à travers un courrier daté du 5 septembre courant, la création d’un mécanisme dédié à la surveillance et de rapports sur la situation des droits humains en République démocratique du Congo couvrant l’ensemble du pays, à l’occasion de la 39 ème session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.
Ces ONG expliquent que la situation en RDC mérite une attention plus que particulière « les violations et les abus des droits humains actuellement commis par les forces de sécurité congolaises et les groupes armés à travers le pays – associés à une impunité généralisée, au risque de voir éclater de nouvelles violences de masse dans les mois qui viennent, et dans un contexte d’incertitudes sur le processus électoral et de répression des droits humains – nécessitent une surveillance renforcée et dédiée des droits humains, ainsi que des rapports publics » .
Cette façon de faire pourra permettre de prévenir de futures exactions et à remplir les objectifs de responsabilisation des auteurs. Elles évoquent les restrictions de la liberté d’expression, les répressions, ainsi que le processus qui ne semble pas inclusif.
Elles tirent également la sonnette d’alarme la recrudescence de cette situation : « Il existe une réelle menace de recrudescence de la répression et des violences politiques alors que la date fixée pour les élections approche, avec potentiellement des conséquences sur l’ensemble de cette région d’Afrique particulièrement explosive. » Écrivent –elles.
Ainsi elles espèrent que la création de ce mécanisme qui aura comme mandat de couvrir l’ensemble de la RDC , et qui pourra avoir la capacité d’assurer une surveillance et pourra fournir des rapports au Conseil des droits de l’Homme, ce qui permettra de formuler des recommandations adressées au gouvernement de la RD Congo et à la communauté internationale, « ceci dans le but de prévenir de nouvelles violations des droits humains et exactions, et de garantir que les responsabilités pour ces actes puissent être établies. »
Elles pensent que le Conseil devrait créer un tel mécanisme en septembre, pour effectuer un travail mené par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme en RD Congo, et garantir un examen et des rapports adéquats sur les violations des droits humains et les exactions commises dans le contexte électoral.