Lubumbashi dans le « temps du théâtre »

Lubumbashi dans le « temps du théâtre »

C’est le spectacle « Bon départ, nouveaux départ » de Cécile Pemba qui ouvre le bal ce mardi 6 novembre à partir de dix-huit heures à l’Institut français de Lubumbashi. Ce spectacle est mis en scène par Denis Sanpi de l’espace culturel Unyanga.

Dans ce spectacle ballet avec un humour corrosif qui évoque la biodiversité et la lutte contre la destruction de l’écosystème, mais surtout les travers de la société congolaise ; Cécile Pemba raconte comment une travailleuse au jardin zoologique de Lubumbashi, ce jour-là va accueillir pour la première fois celle qui a consacré son temps, son argent pour mettre sur pied un plan de réhabilitation du jardin zoologique. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu et c’est  malgré les bonnes intentions de la bienfaitrice.

Cécile Pemba est metteure en scène actrice, et auteur. Elle a créé en 2008 l’espace culturel Unyanga qui œuvre en faveur de l’art et de la culture à travers la réalisation d’un festival des théâtres dédié aux jeunes en milieu scolaire.

L’autre spectacle qui  attire l’attention du public Lushois c’est le spectacle intitulé « la dernière nuit du Raïs ou du Guide »  de l’Algérien  Yasmina Khadra.

Ce spectacle façonne un personnage complexe dont la cruauté n’a d’égale que son extrême fragilité.  Tandis qu’il est en train de vivre les dernières heures de sa vie, le Raïs se souvient de l’enfant  instable qu’il fut de ses premiers amours, de ses colères, convaincu de mener une lutte messianique le plus humble de Seigneur choisit  de sévir pour mieux sévir en éliminant ses détracteurs par milliers et en bravant sans réserve les puissants de ce monde. Mais que lui reste-t-il de sa folie maintenant que son propre peuple, après l’avoir acclamé et porter aux nués se prépare à le lyncher.

En reconstituant ces dernières heures pathétiques où celui qui se croyait un dieu vivant s’est brusquement retrouvé comme un criminel ordinaire, Yasmina Kadra nous livre un texte intense et inspiré qui touche aux ressorts les plus secrets de la folie humaine.

Au cours du point de presse animé l’avant midi de ce lundi 5 novembre en marge du festival, Françoise Ballet, Directrice de l’Institut Français de Lubumbashi a affirmé que « l’art est et reste un moyen d’exprimer un message sans mélancolie ni colère ».

Plusieurs spectacles sont prévus  du 6 au 17 novembre  au cours du festival temps du théâtre c’est notamment le spectacle « « Oh les beaux jours » de la compagnie Seringuarts, et  « Et Dieu ne pesait pas lourd » de Dieudonné Niangouna.

 

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