Haut Katanga: près de 1715 cambriolages perpétrés durant l’année 2018

Haut Katanga: près de 1715  cambriolages perpétrés durant  l’année 2018

L’année 2018 aurait été l’année  de toute insécurité dans le Haut Katanga. Les mois de juin et de novembre 2018 ont été les plus criminogènes avec chacun 160 cas de cambriolages pour le seul mois de juin et 251 cas pour novembre. C’est ce qu’indique le rapport de la situation sécuritaire élaboré par la gouvernance Sécuritaire qui comprend le bureau en charge des Questions sécuritaires (BCQS) du cadre de concertation de la société civile du Haut Katanga  à travers la thématique armée et police en collaboration  avec le réseau de la réforme du secteur de la sécurité et de la justice (RRSSJ) Katanga.

Selon ce rapport, la commune la plus réputée en cambriolage est la commune annexe qui a elle seule à enregistré 632 cas de cambriolages. Elle est  suivie de la commune Kampemba avec 222 cas, suivie de la commune de Kasumbalesa dans la cite du même nom et enfin la commune Lubumbashi avec le quartier Gambela.

Pour le mois de juin, les 160 cas sont repartis comme suit : 84 cas de vols a mains armées, 10 cas  de vols accompagnées de viols, 28 cas de vols avec meurtre, 28 cas de vols avec blessées, 10 cas de vols avec enlèvement et 8 cas de vols avec soulèvement populaire.

Pour les mois de novembre, on note 251 cas de cambriolages au total dont 166 cas de vols a mains armées, 25 cas de vols suivie de viols, 20 cas de vols avec blessés par balles et armes blanche, 17 cas de vols avec meurtre, 11 cas de vols avec enlèvement et 12 cas de vols avec soulèvement populaire.

Selon Bertin Tshoz team leader de la thématique sécuritaire au cadre de concertation de la société civile ce rapport a été rendu possible grâce à la participation de 260 personnes volontaires constituées des témoins et victimes éparpillées sur l’ensemble de la province du haut Katanga. Bertin TSHOZ recommande au gouvernement  provincial de renforcer la collaboration entre les services de sécurité et de bien gérer les militaires et policiers en patrouille pour mettre fin à cette situation d’insécurité.

 

 

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