Bukavu: des bateaux mis en quarantaine pour rechercher un cas suspect à haut risque d’Ebola
Aucun bateau en provenance de Goma n’était autorisé à accoster à Bukavu le matin de ce mercredi. D’après des témoins, tous les bateaux flottaient sur le lac Kivu et ceux partis accueillir les leurs étaient dans une désolation totale. Pour cause la confirmation d’un deuxième cas d’Ebola ce mardi à Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
La ville de Bukavu est en alerte, depuis la soirée du mardi 30 juillet, une information circule disant qu’un contact Ebola se serait échappé de Goma et serait dans l’un des bateaux qui ont quitté Goma pour Bukavu dans la soirée. Le gouverneur de la province Théo Ngwabidje Kasi a rassuré la population de Bukavu sur la gestion de ce cas probable. « Les équipes de riposte composées notamment de l’OMS, MSF sont déployées au port de Bukavu pour rechercher un cas « à haut risque qui serait venu de Goma ».
Jusque midi un seul bateau sur les sept en provenance de Goma a accosté et ses passagers ont étés étaient systématiquement contrôlés par les services de riposte qui prélèvent la température. Les manifestes de voyages sont également vérifiés parce que le cas à haut risque est bien identifié. Il s’agirait selon les autorités de Bukavu, d’une dame qui assurait la garde du malade décédé à Goma.
Un deuxième cas confirmé de la Maladie à Virus Ebola a été diagnostiqué et pris en charge au centre de traitement situé à l’Hôpital Général de Référence de Goma, supporté par Médecins Sans Frontière (MSF). L’ONG internationale estime, pour sa part également, que ce deuxième cas est « un autre signe inquiétant que l’épidémie n’est pas sous contrôle