Lubumbashi –recrutement DGDA : quand des candidats n’espèrent qu’en Dieu
Le lancement de test pour le recrutement à la Direction des Douanes et accises DGDA ont débuté ce jeudi matin dans différents sites choisit. C’est le cas de l’institut Salama, Lycée Twendeleye, institut Kiwele et Collège Imara. Les nombreux candidats rencontrés ce matin se disent confiant quant à leur compétence et sceptique quant à leurs chances respectives.
En effet selon certaines informations ils seraient plus de 26 000 à avoir déposé leurs candidatures pour un recrutement de 700 agents sur l’ensemble de la RDC. Tous espèrent être recruté et engagé. À Lubumbashi certains sont là depuis 7 h 00 DU matin et attendent leur tour. Madame Kabange Mwiyumbi est de ceux-là : « je suis là depuis le matin et jusqu’à 11 j’attends mon tour. »
Il faut dire que malgré le nombre pléthorique des candidats, tous restent confiant quant à leurs chances d’être recruté. Marcel Kalubi est l’un d’entre eux. Il attend de passer le test ce matin au Collège Imara. « Je suis confiant dans mes capacités », dit-il. « J’ai mon diplôme et me crois apte pour ce poste », ajoute-t-il. Marcel Balingela est un autre candidat, « personnellement, je ne peux pas m’effrayer quant au nombre des personnes, moi j’ai confiance en moi », dit-il.
Dieu, et encore Dieu pour être embauché !
Tous et toutes les candidates interrogées ont eu ces mots à la bouche, seul Dieu peut intervenir. Marcel Kalubi cité ci-haut, explique que lui a déjà fait sa part, il a son diplôme, il a postulé et il se dit qualifié, mais vu le nombre des candidatures seul Dieu peut intervenir. Kabange Mwiyumbi, elle dit que même si le système est biaisée, mais elle, elle se fie en Dieu pour être embauchée.
Pour ces nombreux candidats, la situation est un peu compliquée car ils craignent qu’avec le système des recommandations, ceux qui méritent ou ceux qui ont réussi ne soient pas retenus. Ainsi pour eux seul la main de Dieu peut intervenir.
Nombre pléthorique, taux de Chômage élevé ?
« C’est normal quand on vit dans un pays où il n’y a pas d’emploi qu’il y ait beaucoup des mondes pour peu des postes ». Dit Marcel Balingela l’un des candidats trouvé sur le site d’Imara. Abondant dans le même sens, Kabange Mwiyumbi, elle parte du taux de chômage très élevé au pays qui explique cette situation.
Notons que c’est une première pour la plus part des candidats de participer à un recrutement d’une régie financière de l’État Congolais.