Lubumbashi: Jacques Kyabula déterminé à éradiquer le phénomène « enfants de la rue »

Le gouverneur de la province du haut katanga Jacques Kyabula Katwe a lancé l’opération  »zéro enfant dans la rue » de la ville de Lubumbashi. L’objectif reste celui d’atteindre cinq cents enfants en rupture familiale et de les encadrer au centre d’hébergement de Lukuni afin d’éviter ce phénomène tend déploré par la population.

Ils sont plusieurs à travers les différents coins du centre-ville de Lubumbashi, les enfants en rupture familiale appelés « chégés » ou « vagabonds » et deviennent de plus en plus nombreux causant souvent des actes de barbarie. Ces enfants de la rue volent cassent, extorquent et souvent les femmes et les jeunes filles constituent leur proie préférée.

Pour le gouverneur de la province du Haut Katanga, la présence des enfants sur les rues de la ville est un défi et l’Etat doit prendre ses responsabilités. C’est dans ce contexte que 140 d’entre les enfants en rupture avec le lien de la famille ont été transportés ce mercredi 09 septembre pour Lukuni où les dispositions sont prises pour leur encadrement sous le financement du gouvernement provincial.

 » Nous tenons à gagner le pari « zéro enfant dans la rue », c’est le devoir de l’Etat de les prendre en charge, de placer un toit sur leur tête, les nourrir, les soigner et les envoyer à l’école » a martelé Jacques Kyabula Katwe.

Pour assurer les enfants souvent difficile à encadrer par leur mentalité habituée au vagabondage et à la rue, le gouvernement provincial a réhabilité les locaux du centre d’hébergement de Lukuni et renforcé la présence des encadreurs des différentes disciplines notamment sportive pour leur encadrement.

Les vagues d’autres enfants de la rue sont attendues à Lukuni. Étant donné que l’objectif reste celui de toucher 500 enfants, avec les 140 déjà sur place montre la détermination de Jacques Kyabula et un signe encourageant pour mettre fin au phénomène enfants de la rue. Mais pour maintenir réellement ces enfants de la rue dans la banlieue et assurer leur éducation, le défi reste majeur.