Haut Katanga-déguerpissement: la société civile multiplie les contacts
Cinq jours après le déguerpissent du cadre de concertation, société civile du Haut Katanga multiplie les contacts. Après le Gouverneur, le CNDH, ils sont allés au Parquet de Grande instance et à l’Assemblée provinciale ce 30 mai .
Au Parquet de Grandes Instances, le magistrat Simon Beya Mukuni procureur a demandé au cadre de concertation de porter plainte contre la famille Mukimbi Senga. Les membres de la Société Civile l’ont rencontré ce lundi 30 mai dans la matinée.
Ngube Ngube chargé des infrastructures au cadre de concertation était à la tête du groupe qui s’est rendu au Parquet de Grande Instance de Lubumbashi. Bien que n’étant pas informé du dossier et de son contour, il leur a néanmoins de porter plainte. Ce qui pourra lui permettre de se pencher sur ce dossier.
Deux députes provinciaux condamnent le déguerpissement du cadre de concertation
Un autre groupe est allé à l’Assemblée Provinciale du haut Katanga. À la plénière de ce lundi, deux députes provinciaux ont soulevé le problème du cadre de concertation. Il s’agit de Modeste Baloy et Pablo Ngwej . Ceux-ci ont condamné le déguerpissement de la société civile du haut Katanga. Par la suite, ils ont exigé la mise en place d’une commission dans un plus bref délais. Ceci en vue de remettre cette institution dans ses droits. Rapporte le groupe des activistes de la société civile qui s’est rendu à l’Assemblée Provinciale du haut Katanga.
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La CNDH qualifie le déguerpissement du cadre de concertation d’irrégularité et d’illégalité
De son côté, Joseph Kongolo coordonnateur provincial de la CNDH qualifie d’irrégularité et d’illégalité ce déguerpissement . Pour ce faire, il demande au gouverneur de province d’agir rapidement. Ceci pour permettre la réintégration de la société civile dans le bâtiment lui donner par le gouvernement provincial depuis 2013. Par la même occasion, joseph Kongolo a sollicité le dédommagement des biens du cadre de concertation détruits par les personnes qui avaient exécuté l’opération du déguerpissement.
Par ailleurs, le coordonnateur de la CNDH demande à la justice d’identifier les personnes impliqué négativement dans le dossier de la société civile. Enfin, qu’ils soient poursuivis, jugées et condamnées conformément à la loi. Joseph Kongolo a fait ces recommandations, samedi 28 mai lors de sa visite au cadre de concertation.