La Société Civile en attente de la promesse du Gouverneur

La Société Civile en attente de la promesse du Gouverneur

La Société Civile continue à attendre la réalisation de la promesse du Gouverneur Jacques Kyabula. Car depuis  le 25 mai dernier,  le cadre de concertation de la société civile est déguerpi de son siège. Six jours après  le déguerpissement, la société civile, semble  se situer  dans une impasse. Tels dans un camp des déplacés, les membres  de la société civile et leurs meubles sont toujours à l’extérieur Impuissants. Et pourtant, le 26 mai, le gouverneur de la province leur avait fait une promesse ferme. «Assurez-vous ; la solution sera trouvée dans les heures qui suivent, comme l’immeuble est un bien de l’État ». Avait-il dit.

96 heures après, la société civile est livrée à elle-même. Ses membres continuent à passer la nuit dehors en guise des protestations. Mais aussi, c’est pour protéger leurs effets, jeter dehors depuis. Malgré ces assurances, et plus les jours passent , la Société Civile vacille. Elle perd déjà la foi dans cette promesse qui tarde à venir.

Ainsi , ses membres cherchent d’autres voies de sorties. Ils se tournent vers la justice. Ce lundi , une délégation  est allée au Parquet. La seule option est qu’ils doivent déposer une plainte contre la famille qui l’a déguerpi. Ils se tournent aussi vers l’Assemblée Provinciale du Katanga. Une autre est allé à l’Assemblée provinciale. Comme pour dire , qu’ils ne  croient plus aux promesses de Jacques Kyabula.

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Quid du déguerpissement

Pour la société civile, ce qui est vrai par surcroît, toute désaffectation des immeubles faisant partie du patrimoine de l’État congolais doit se faire sur base d’un arrêté interministériel ministériel.  Les ministères suivants sont impliqués : la justice et garde des sceaux, l’urbanisme et l’habitat, et enfin, le ministère des Affaires foncières.  Pour le cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, la succession au nom de laquelle le déguerpissement est exécuté ne dispose pas de cet arrêté interministériel. Si la société civile, la voix des sans voix subit une telle humiliation, pourrait-elle se prévaloir  de défendre la population face à des conquistadors en sourdine ?