Lualaba: les militaires se livrent à la tracasserie à Fungurume et Kasenia

Lualaba: les militaires se livrent à la tracasserie à Fungurume et Kasenia

Le cadre de concertation de la société civile du Lualaba se dit préoccupé des tracasseries imposées aux populations sur l’axe Fungurume et kansenia gare. Il accuse les militaires des FARDC d’ériger les barrières pour imposer une taxe illégale.

Selon la Société Civile qui livre l’information dans un communiqué de presse, publié le 31 mai dernier, ces militaires sévissent  sur cet axe depuis plusieurs mois maintenant. Il faut dire qu’ils sont là pour protéger les câbles  électriques de la SNCC . Car sur cet axe, les bandits opèrent régulièrement

Selon la coordination de la Société civile de Fungurume qui dénonce les abus des éléments des FARDC ,le calvaire de la population est une réalité.

 » En plus des témoignages des populations dans chaque village. Nous avons constaté réellement le calvaire astreint par les militaires. Il y a cinq barrières entre Fungurume et kasenia gare et à  chacune d’elles, chaque passager est censé laisser aux militaires entre 500 et 1000 FC en allant comme au retour ».  Dénonce la société civile dans ce communiqué de presse.

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Des peines illégales

Selon la même source, cette taxe dérange la  population. Car, elle empêche les populations à se mouvoir facilement. Les militaires  sont aussi accusés d’imposer des peines illégales.  Par exemple, » à celui qui n’a pas l’argent, il lui est exigé d’aller puiser à distance de l’eau ou de rester là entre une heure ou deux heures avant d’être relâché ». A encore signé la Société Civile.

Par ailleurs, la Société Civile de Fungurume encourage la présence militaire sur cet axe pour empêcher le vol des câbles électriques. Mais,  exhorte les autorités politiques et militaires d’œuvrer pour enlever les barrières érigées  par les militaires sur ce tronçon. Sans oublier la prise en charge des éléments des FARDC commis à cette charge.

Il faut dire que cette n’est pas le seul axe concerné. Sur l’axe Mitwaba , les populations vivent les mêmes tracasseries.