Lubumbashi : l’école Belge renforce les inégalités?

Lubumbashi : l’école Belge renforce les inégalités?

Construite en 1972, l’école Belge totalise à ce jour plus de 50 ans. Celle-ci était également sur l’agenda du monarque Belge. Celui-ci poursuit sa visite en RDC. Cette école forme l’élite. Pour certains journalistes Belge, cette école privée renforce les inégalités.

Situé sur l’avenue Kashobwe et doté d’une infrastructure adéquate, cette école est censée former l’élite à Lubumbashi. Car selon le site internet de cette école, le personnel est très qualifié.  » Il est porteur des titres requis conformément aux exigences de la règlementation en vigueur en cette matière ».

Il faut dire que cette école privée compte 592 élèves. 64 % d’entre eux sont de nationalité congolaise. 22 %  sont des Belges et 16 % constitué d’européens et d’autres nationalités. Elle forme des citoyens responsables, autonomes et solidaires. De plus, elle permet de tisser des liens entre la RDC et le Royaume de Belgique.

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Trop cher ?

Mai ici les frais  coutent les yeux de la tète. Par exemple, l’inscription à elle seule coute 250 $, renseigne le site internet de cette école. Le même site renseigne également que les frais pour la crèche et la maternelle sont de 4100 $.  Les primaires coutent 4750 $. Tandis que les secondaires à 5900 $ et 7200 $ pour les humanités.

Dans les coulisses, les journalistes belges présents à la visite sont perplexes. « C’est une école qui forme l’élite du Congo. Mais où cette élite tire -t -elle l’argent ? », s’interroge l’un d’entre eux.  « C’est la question. On dirait qu’il soutient les inégalités sociales », renchérit un autre discutant avec les journalistes congolais.

En effet, les prix pratiqués dans cette école ne sont pas donnés. Même si c’est une école privée, ces journalistes estiment que c’est trop exorbitant. Car l’élite n’est pas synonyme de richesse. Même les Congolais moyens doivent avoir l’opportunité de bien se former.

Toutefois, il faut dire que l’école belge reste une initiative privée. Et au sein des écoles privées, seuls les promoteurs fixent le taux des frais scolaires.