Lualaba: les ETD doivent penser à l’après-mines | IDAK

Lualaba: les ETD doivent penser à l’après-mines | IDAK

Les pénalistes de la quarantième plénière de l’IDAK appellent les ETD à penser de l’après-mines. Et c’est en songeant à l’entrepreneuriat et en l’investissant du secteur énergétique. C’est à l’occasion de la deuxième journée d’IDAK qui s’est déroulée du 21 au 22 juillet 2022 à Katebi Lodge dans la province de Lualaba.

Cette quarantième plénière d’IDAK avait pour thème : « La libéralisation du secteur énergétique et son impact sur le développement économique et l’emploi dans le secteur privé ». IDAK a visé également à jeter un regard prospectif sur les opportunités pour l’essor économique en RDC et les emplois des nationaux induits par la libéralisation du secteur énergétique.

Pour cette journée de clôture, les discussions ont été basées pareillement sur des opportunités qui permettraient aux ETD ou aux Entités Territoriales Décentralisées à se développer. Car, aujourd’hui, elles bénéficient de la redevance minière. Mais elles doivent penser à l’après-mine. Ainsi, elles doivent investir dans des secteurs.

Il faut dire que les réflexions ont plus tourné sur comment créer les emplois et trouver des plutôt que des solutions alternatives d’après l’exploitation minière, surtout pour les jeunes. « Quand on parle de l’industrie minière, nous devons penser à l’accès d’emploi des jeunes ».  A dit Dorothée Masela  agent de TFM, chargée des relations avec les communautés locales et membre d’IDAK.

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Réfléchir à l’après-mines

Pour le professeur, Louis Watum DG de Kipushi Corporation, il faut aller au-delà de la question minière. Pour lui, il faut proposer aux jeunes et aux responsables des ETD une autre vision sur l’accès de l’emploi aux mines. Mais plutôt réfléchir sur la manière de capitaliser la redevance pour la création des ressources.

« Les ETD qui bénéficient les fonds de la redevance, comme les jeunes demandeurs d’emploi ou ceux qui travaillent déjà dans les Entreprises minières, doivent apprendre la bonne éducation financière. Car un jour, il n’y aura plus les mines ». A insisté Louis Watum dans son exposé. Cet expert de mines a plusieurs fois par ailleurs martelé que ,  » le secteur minier est le seul qui ait une date de naissance et une fin connue. D’où l’importance d’y  réfléchir, « a-t-il ajouté. C’est dans ce contexte que le professeur a appelé les banques à s’approcher des ETD pour les aider à développer des économies diversifiées et jeter un regard ailleurs que dans le secteur minier.

D’ailleurs, le secteur énergétique serait le meilleur pour un développement durable. Surtout que le besoin d’accès à l’énergie est un casse-tête et un problème généralisé sur toute l’étendue du Pays. « Notre secteur possède cinq potentialités de création d’énergie avec nos 5 chutes qui pourraient rendre possible l’accès et créer des emplois. Mais nous n’avons pas le moyen suffisant. C’est pourquoi nous avons besoin des privés pour l’investissement ». A révélé Essentiel Tshikomba qui a représenté le chef du secteur Lufupa dans la conférence.