Lualaba: opération zéro délinquants , 23 personnes introuvables

Lualaba: opération zéro délinquants , 23 personnes introuvables

Opération zéro délinquants  dans la province du Lualaba. 23 cas des personnes restent introuvables. Des familles réclament leurs membres de famille ayant fait l’objet de la déportation à Kanyama kasese. Indique le rapport des enquêtes menées par de la société civile du Lualaba en août 2022.

Difficile de retrouver la trace de 23 personnes. Parmi elles, les étudiants, adolescents et quelques adultes. Selon les résultats du rapport des enquêtes, 23 noms des personnes arrêtées par la police lors de l’opération, ne se trouve ni sur la liste de Kaniama Kasese, ni sur la liste de la police qui a exécuté l’ordre du gouverneur de la province du Lualaba.

À part ces 23 cas, le rapport parle aussi de l’arrestation des enfants de moins de 10 ans. « Il est difficile de rétracter les noms et les identités des personnes arrêtées lors de l’opération. Ce sont par exemple des enfants Mushimata Sophie âgés de 8 ans, Kayombo Mukandila âgé de 10 ans et Bwana Mashisha Yav de 12 ans. Ces enfants avaient été aperçus par leur père au cachot de l’état-major, commandement Provincial de Lualaba. C’était le dimanche 31 juillet. Un officier avait exigé de payer 600.000 fc pour la libération des enfants ». Rapporte l’enquête. « Mais deux jours après, quand leur père était revenu avec l’argent, les enfants étaient déjà déporté a Kaniama kasese« .

Enquête Assemblée, provinciale Lualaba

Néanmoins, l’Assemblée provinciale du Lualaba avait aussi mis en place une commission d’enquête. Les résultats ont établi un total de 246 personnes arrêtées dans le cadre de cette opération. Après triages, la police a libéré 65 d’entre elles. Parmi lesquelles 19 avaient prouvé leur statut et 26 mineurs.

Ainsi, 181 personnes dont 3 volontaires avaient été envoyées à Kaniama Kasese. Le ministère provincial a par ailleurs souligné que l’opération avait occasionné trois morts. Sans parler clairement des circonstances dans lesquelles elles étaient mortes. La société civile déplore aussi le fait qu’on a omis les cas des six blessés, qui, jusqu’à ce jour ne sont pas pris en charge par le gouvernement provincial.