Lubumbashi: faible budget alloué aux affaires sociales

Lubumbashi: faible budget alloué aux affaires sociales

L’insuffisance du budget alloué à la division des affaires sociales constitue un frein à l’encadrement des enfants en rupture des liens familiaux. Ce qui explique pourquoi ces enfants ne sont pas encadrés. Alors que la Division des affaires sociales a pour mission de protéger et d’encadrer ces enfants.

Pour Yav Nicodème, chef de division des affaires sociale, son service est incapable d’assurer ses missions à cause du manque des moyens financiers et les infrastructures. Rencontré à son bureau ce lundi 12 septembre 2022, cette situation ne l’enchante guère. . Celui-ci indique que malgré le manque des moyens, la division encadre quelques enfants en recourant aux partenaires privés. C’est notamment l’UNICEF et les ONG d’encadrement des enfants.  » Les enfants en rupture des liens familiaux deviennent de plus en plus nombreux dans la ville. Mais nous sommes dans l’incapacité de les accueillir tous, étant donné que nous n’avons pas d’infrastructures. Raison pour laquelle nous faisons appel aux partenaires privés. Mais leurs locaux sont aussi insuffisants pour contenir tous les enfants. Alors que nous avons des hommes formés pour ce travail « .

Et pourtant, le budget national prévoit un budget même s’il est faible. Par exemple, dans ce budget, le fond alloué à la protection de l’enfance est de 254 998 090 francs congolais pour toute la république. De plus, les provinces ne bénéficient pas de ces fonds. 

Plus d’enfants dans les conditions difficiles 

Willy Katempa Kalenga est chef de bureau pour la protection de l’enfant à la division des affaires sociale. Celui-ci dit avoir mené une enquête en février et mars 2022. Les résultats de cette étude effectuée dans plusieurs sites de différentes communes où passe nuit ces enfants. L’enquête était faite de 22 h jusqu’au petit matin. Willy Katempa a fait savoir que seulement 1260 enfants avaient accepté d’être interrogé. Mais plus de 2000 avaient fui l’interrogatoire. Les mêmes résultats rapportent que parmi ces enfants, on note quelques filles enceintes. Mais ce qui est pire est que trois d’entre elles sont atteintes du VIH SIDA.

Il faut dire que le plus grand nombre des enfants trouvé actuellement sur la rue proviennent des provinces issues du grand Kasaï. Mais dans la ville cuprifère, la commune qui a le plus grand nombre des enfants en rupture familiale est la commune de Lubumbashi, suivi de Kampemba, Kenya, et Katuba. La commune de la Ruashi vient en dernière position avec un faible taux.