La Société Civile dénonce des cas de Garde à vue illégale à Lubudi

La Société Civile dénonce des cas de Garde à vue illégale  à Lubudi

La ligue nationale des droits de l’homme pour le peuple Autochtone LINAPEDO dénonce des cas d’arrestation et Garde à vue illegale  à Lubudi. Ici des personnes sont arrêtées, parfois sans motif. Et les autres passent plusieurs jours dans les cachots de la police. Ce qui est contraire à la loi.

En effet, selon Seya Kayoyo Louis, représentant de cette ONG , il a répertorié plusieurs cas dont trois cas juste les deux dernières semaines. Parmi ces trois cas , l’un a été même victime  d’une arrestation arbitraire. Selon lui, ces cas sont légion dans ce territoire. La police ne respecte pas le délai de la garde à vue . Par exemple , Kasamba John a passé 8 jours  au cachot de la PNC. Alors que l’auteur de l’infraction pour laquelle il a été arrêté était son beau-père.  Un autre cas est de Justin Kalenga. Lui a passé 9 jours au Cachot de Lubudi.

Garde à vue : 48 heures

Et pourtant , la loi est claire . L’ORDONNANCE 78-289 du 3 juillet 1978 relative à l’exercice des attributions d’officier et agents de police judiciaire prés les juridictions de droit commun fixe le délai de la garde à vue. L’article  75 dispose :  Le point de départ du délai de garde à vue est déterminé de la manière suivante : Lorsqu’une personne a été successivement gardée à vue puis relâchée et à nouveau gardée à vue à propos de la même infraction, la durée totale des délais fractionnés de garde à vue ne doit pas dépasser quarante-huit heures ».

Le Chef de Parquet de cette juridiction, Jacques Tshitemba  promet de veiller au grain. « Nous allons nous impliquer davantage . Car les dérapages ne manquent pas ». Néanmoins, il rassure sur différentes missions d’inspection des Amigos. « Nous menons régulièrement  des inspections dans les cachots. Ceci nous permet de voir si le délai est respecté. Mais aussi voir aussi les conditions de la Garde à vue ». Explique Jacques Magistrat et chef de parquet de Lubudi.

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