Kasumbalesa : recrudescence de l’insécurité

Kasumbalesa : recrudescence de l’insécurité

L’insécurité refait surface dans la ville frontalière de Kasumbalesa il y a de cela un mois. Il ne se passe pas un jour sans qu’une maison ne soit visitée par des bandits. Les cas les plus récents datent du dimanche 23 à lundi 24 octobre et celui enregistré la nuit du lundi à mardi 25 octobre 2022.

Il était une heure passée de trente-huit minutes de ce mardi 24 octobre quand les bandits ont commencé leur opération dans la cellule sous-station à Kasumbalesa. Ils ont cambriolé plus de cinq maisons. Les malfrats ont réussi à emporter plusieurs biens de valeur et de l’argent. Parmi les bien volés, on note, les téléphones portables, les appareils électro-ménagers et autres.

Le même scenario s’est passé dans la cellule Kongoloka au quartier Musumari dans la nuit du dimanche à lundi 24 octobre. Ici environ cinq maisons étaient visitées par les voleurs. On a signalé d’énormes dégâts matériels. Les malfrats ont détruit les murs des maisons et ceux de la clôture de la parcelle.

Selon un témoin, quand les bandits arrivent, ils cassent les vitres, détruisent les murs des maisons. Une fois à l’intérieur de la maison, ils procèdent par la torture des victimes . Après leurs actes, ils disparaissent dans la nature. La police n’a  réussi à arrêter aucun voleur jusque-là, dit une source. La population ne sait à quel saint se vouer.

Manque des  charrois automobiles

Le service de sécurité de la ville de Kasumbalesa fait face à plusieurs problèmes. Il s’agit des difficultés d’ordre logistique, manque de la brigade d’intervention, le manque de professionnalisme de la part des éléments de l’ordre. Et de plus, il faut  la restructuration de la ville frontalière, mais aussi l’insuffisance des sous-commissariats . Kasumbalesa une superficie de 886 Km carrée, mais, elle ne compte que 13 sous-commissariats. A expliqué Clement Mitonga, porte-parole du cadre de concertation de la société civile de Kasumbalesa.

«  Kasumbalesa est maintenant une ville. Mais c’est toujours la police territoriale qui assure la sécurité. Il y a manque d’une brigade d’intervention en cas de cambriolage. Il y a également absence de charrois automobiles pour faire l’intervention. À Kasumbalessa, nous avons un problème des déserteurs. Ce qui est grave, est que ces éléments-là ne sont pas inquiétés. On ne sait s’ils ont remis les armes ou pas« .

Ainsi, pour éradiquer l’insécurité, Clément Mitonga estime que les autorités doivent trouver des solutions  aux problèmes précités. C’est-à-dire, mettre en place une brigade d’intervention. Organisé des formations pour les policiers. Dotée la police des équipements la permettant de bien faire son travail. De plus, restructuré la ville, en mettant en place les communes et les quartiers.