La lutte contre les VBG exige l’engagement de tous

La lutte contre les VBG exige l’engagement de tous

Le forum sur Tradition et religions contre les violences basées sur le genre, VBG   a ouvert ses portes à Lubumbashi. Des leaders traditionnels et  religieux partagent leurs expériences  sur la lutte contre ce fléau encre présent en RDC . En outre, les participants  devront signer un acte d’engagement afin de renforcer la lutte contre les VBG

En rdc, la guerre ou les conflits armés ne sont pas les seuls facteurs qui favorisent les violences basées sur le genre. Certaines pratiques associées à la tradition ou à la  religion sont  aussi à la base  des VBG. C’est le cas dans la chefferie d’Aliwasa  en territoire de Basoko à quelques dizaines de  kilomètres de Kisangani . Selon Jean Francis Ilinga , grand chef  coutumier , le taux de violences sexuelles est très élevé dans son entité

Chez moi,   plus  70% des filles   dont l’âge varie entre 12 et 13 ans sont victimes  violences sexuelles. Et ce  qui concerne le viol, cela commence par l’enlèvement de la  fille  par des jeunes gens  . Ils se constituent par groupe de 8 à 10 personnes sur le sentier qui conduit à la source d’eau. Et une fille qui passe par là  est enlevée. Ensuite ils  l’acheminent en pleine foret et la violent.

 

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De plus, le  chef  traditionnel d’Aliwasa déplore que cette pratique soit associée à la tradition

‘’ A l’époque, le mariage  était l’arrangement entre deux familles. Les parents de deux prétendants se concertaient  d’abord. Et par la suite, les jeunes gens pouvaient contracter leur mariage légalement. Cette autorité traditionnelle ne comprend pas qu’une telle pratique qui terni l’image de la tradition perdure malgré ses efforts

Des garçons parmi les victimes

Par ailleurs  les victimes des actes de  violences basées sur le genre  VBG ne sont pas que des filles. Dans la chefferie Mongo  e, province de la Tshopo, le viol des garons mineurs  inquiète, Lili Osi Onyoko, cheffe Mongo   ‘’ De plus en plus , des femmes adultes violent des petits garçons . Cela se passe  soit à domicile soit au champ. Et c ’est souvent les parents du petit garçon  qui le dénoncent à la justice

Du côté de la religion,  les  leaders sont aussi d’avis  qu’ils existent des pratiques qui maintiennent la femme ou la jeune fille  dans a vulnérabilité. Ce qui favorise la violence basée sur le genre.

Contribution des uns et des autres dans la lutte  contre les VBG

Que ce soit du coté de la tradition ou de la religion,  plusieurs  leaders sont déjà engagés dans la   lutte contre ce fléau.  Son altesse Evariste Bokanga, secrétaire général de l’alliance des autorités traditionnelles du Congo   rassure sur la détermination  de son organisation

‘’ Nous travaillons  à a sensibilisation de la population afin de mettre fin à ces pratiques   et coutumes dégradantes sur la femme. Toutes les coutumes ne sont pas mauvaises. Néanmoins, il y a des déviations de la part de certains hommes. Mais ils doivent comprendre que sans la femme, le monde n’existerait pas .

De son coté , Adbalahh Mangala, représentant légal  de la communauté islamique du Congo  assure que le combat contre les VBG exige simplement l’application des textes  de loi

Il y a la  loi  qui condamne la violence envers la femme. Mais cette loi  n’est pas différente des  valeurs et des vertus que défendent les confessions religieuses.

Pour sa part le fond des nations unies pour la population appelle les  leaders religieux et traditionnels  à s’engager dans ce combat  car ils bénéficient de la légitimité populaire.