Lubumbashi: la JUNAFEC , dans le viseur de la police?

Lubumbashi: la JUNAFEC , dans le viseur de la police?

La police Nationale congolaise commissariat du Haut Katanga met en garde la Jeunesse du parti politique Union Nationales des Fédéralistes du Congo UNAFEC . C’est dans un communiqué signé ce lundi 21 novembre 2022 , le commissaire provincial ad intérim , le Colonel Katwamba Norbert interpelle ces jeunes qui outrepassent leurs droits. 

Ce communiqué rappelle  que la mesure relative à l’interdiction du port des indices militaires reste en vigueur. Cette mesure  avait déjà fait l’objet d’un communiqué le 18 juin  2022. Il s’agit  « du port des tenues, bérets , bottines  ou tout autre indice de la police Nationale congolaise ou des forces armées de la RDC  par  les membres des partis politiques « , indique ce communiqué.

Celui-ci pointe du doigt les jeunes de l’UNAFEC.  « Le commissaire provincial attire particulièrement l’attention des jeunes de l’UNAFEC  que  cette mesure reste de strictes applications  jusqu’à ce jour », dit encore le commissaire provincial qui signe ce communiqué.

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 Ils subiront la rigueur de la loi

L’autorité provinciale de la police donne des instructions précises sur la question.  » Par la même occasion, il instruit les commandants de 4 commissariats de Lubumbashi de l’appliquer strictement ». Ainsi , ils doivent se débarrasser   « de tous les hors-la-loi qui se croient au-dessus de celle-ci.  Et qui perturbe la quiétude nos paisibles citoyens en leur ravissant au passage les téléphones portables , sac à main ou tout autre bien personnel même pendant le jour.  Le commissaire provincial du haut Katanga met en garde  tous ceux qui ne se conformeront  pas à cette mesure.  Car , ils  s’exposeront à la rigueur de la loi », conclut ce communiqué.

Il faut dire que la JUNAFEC est prévenue. Parce que cette jeunesse se comporte comme la Police. Elle s’habille comme elle. Et parfois agit comme elle. Dans certains quartiers comme Tabacongo , ils font la loi. De plus , ils ravissent , rackettent les citoyens et sans que personne les inquiète.  Le 17 novembre dernier, ils ont semé le chaos dans  la ville.