Des conseillers écartés : Justicia pour des sanctions judiciaires

Des conseillers écartés : Justicia pour des sanctions judiciaires

Le 15 janvier dernier , le président Felix Tshisekedi a réaménagé son cabinet.  Ainsi, il a nommé 50 personnes. Certaines personnalités et conseillers  ont été remerciées , comme Taupin Kabongo  secrétaire particulier du chef de l’État. C’est également le cas de Fortunat Biselele conseiller privé du chef de l’État  ou encore  Jean-Claude Kabongo  conseiller spécial .  Pour Justicia ASBL une ONG des défenses des droits humains , les écarter ne suffit pas. Ceux qui ont commis des infractions doivent répondre devant la justice. 

En effet, dans son communiqué publié ce 18 janvier 2023, Justicia ASBL explique que ce réaménagement est peut-être dû aux détournements des fonds publics par certains des anciens conseillers. Ainsi,  l’ONG suggère par exemple que tous ces conseillers concernés par ces dossiers soient traduits en justice.  » Justicia  ASBL estime  qu’une chose est de sanctionner administrativement (….) et une autre  est de les déférer  devant les instances judiciaires », dit le communiqué de presse.

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 Cas du projet Tshilejelu

Justicia ASBL parle  des scandales financiers dans lesquels certains se seraient impliqués.  » Dans le dossier Tshilejelu par exemple, certains conseillers sont pointés du doigt », explique  Timothée Mbuya coordonnateur de Justicia.

Le cas  du projet  Tshilejelu  justement, un projet d’infrastructures lancé le 17 mars 2021,  a été un fiasco total.  Celui-ci avait pour objectif la réhabilitation et la construction des routes.  Par exemple, à Kinshasa, il s’agissait de construire 39,72 km. Et pourtant, seuls  2 km ont été réalisés, selon un article de média Congo.   Dans l’espace grand  Kasaï , le projet prévoyait 101,77 Km .  À Mbuji Mayi par exemple,  sur 25,32 Km,  il n’y a eu que 6 km réhabilités.

Ainsi , dans son communiqué , Justicia estime que  certains d’entre les conseillers du Chef de l’Etat ont été à la base de ce Fiasco et sont notamment cités dont ce dossier. Ils doivent répondre de leurs actes.  Cette ONG pense également que  de telles  mesures vont permettre  de lutter contre  l’impunité des infractions  commises par des personnalités hautement placées  dans les institutions. D’autre part, elles dissuaderaient  tous les autres Congolais.