Enrôlement : les centres ouverts en retard, des plaintes enregistrés
Lancement officiel ce 25 janvier de l’opération d’enrôlement des électeurs dans neuf provinces de la RDC. C’est le premier ministre Sama Lokonde qui présidera cette cérémonie au centre d’enrôlement installé au collège Imara de Lubumbashi. Déjà tôt le matin, des dizaines de personnes attendaient leur enrôlement devant le centre.
Devant le centre d’inscription de Imara, quelques dizaines de personnes attendent l’ouverture du bureau. Mais jusqu’à 11h de ce mercredi, les portes des bureaux installé au collège Imara étaient encore fermées. Impatiente, la population à commencer à se plaindre par rapport à l’heure d’ouveture des bureaux. C’est par exemple Annie Sapidi habitante de Lubumbashi Elle, s’est présentée au centre depuis 5h du matin. Ceci, pour être la première à se faire enrôler à temps, et ensuite aller vaquer à ses occupations quotidiennes, a-t-elle expliqué.
« Ça fait 6 heures du temps que je suis ici pour me faire enrôler. Je n’ai vu aucun opérateur de la CENI. Quand j’ai essayé de me renseigner, on me dit qu’ils attendent l’arrivée du premier ministre pour lancer officiellement l’opération. Mais je suis fatiguée et ça me décourage. Le bureau devait fonctionner normalement, depuis 7 h30, pour permettre aux gens d’aller au service. Bon, il n’y a pas d’autre choix. Je dois obtenir la carte. Voter, c’est mon droit ».
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Encore des plaintes
Noëlla Kilambe a également réagi de la même manière. Elle est arrivée au centre aux environs de 6 h 20 minutes. « Je ne me suis pas encore fait enrôler jusque-là. On nous demande d’attendre les autorités. Alors comme j’ai besoin de la carte qui joue le rôle de la carte d’identité, Je suis obligé d’entendre ».
De son côté, Lwamba Muganza Augustin, chrétien catholique, venue se faire enrôler par ce que l’église les a sensibilisés à le faire. « Je suis arrivé ici au centre il y a de cela une heure. J’ai Demandé si l’opération a déjà commencé. Mais on me dit que jusqu’à- là, on a seulement distribué les jetons.
En outre, il a saisi cette occasion pour appeler le gouvernement à prendre des bonnes options par rapport à la conception et à l’octroi des cartes d’identité. Car, dit-il, il y a des jeunes informaticiens qui peuvent concevoir des meilleurs programmes pour aider le gouvernement.