Enrôlement des électeurs : la panne des machines, un casse-tête

Enrôlement des électeurs : la panne des machines, un casse-tête

À mi-chemin de l’opération des électeurs dans la deuxième aire opérationnelle, la panne des machines reste un problème réel. Beaucoup de centres d’enrôlements continuent à enregistrer des pannes. C’est le cas au centre d’enrôlement installé à Imara. Ce vendredi 10 février 2023 deux machines sur trois, sont tombées en panne. Une seule est restée opérationnelle.

C’est une situation qui est fréquente dans des  centres d’enrôlement à Lubumbashi.  Scolastique  Mutoke est  chargée de la thématique élection au cadre de concertation de la société civile. Elle explique avoir fait ce constant dans plusieurs centres d’enrôlements.

Selon elle, la plupart des machines d’enrôlement chauffent et s’arrêtent. Ainsi, il faut redémarrer régulièrement.  Pour elle,  en plud de ces multiples pannes , il y a l’incompétence des agents. « Mais ceux  qui travaillent dans les centres  ne sont pas suffisamment outillés. Ainsi, ils ont du mal à s’en sortir, et c’est pourquoi cela prend du temps », explique-t-elle. Et d’ajouter:  « Hier, j’ai été à Kabembe, j’ai rencontré la même situation ».

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Ce vendredi ,  le centre  Imara par exemple  a connu une panne. Deux machines sur trois sont tombées en panne.  Elles ont été transportées et ramenées la direction de la CENI sur l’avenue Kimbangu par l’un des opérateurs, pour le dépannage. Ce qui A préjudiciè les électeurs.  Certains étaient là depuis 4 heures du matin.  Mais il faut dire que le centre d’enroulement a continué à servir  avec une seule machine.

La CENI Lubumbashi, minimise la situation

Mais à la CENI, antenne de Lubumbashi, on semble minimiser cette situation. Pour Mimi Mukumoya  secretaire executif en province, c’est  juste une panne  et il  n’y a pas à faire tout un plat.  « C’est la technologie. C’est comme quand un téléphone tombe en panne, on amène à la réparation », dit-elle contacté au téléphone. Et pourtant, ce rythme peut retarder le processus et empêcher la CENI d’atteindre l’effectif attendu.