Kamina: cinq divisions déguerpies de leurs bureaux

Kamina: cinq divisions déguerpies de leurs bureaux

A Kamina dans la province du Haut Lomami, au total cinq divisions de la fonction publique ont été déguerpies de leurs bureaux lundi 20 mars dernier par le ministère provincial de l’intérieur. Objectif : céder la place au nouveau bourgmestre de la commune de Sobongo. Il s’agit entre autres de la division de l’industrie, des hydrocarbures,de l’énergie et inhumation. Par manque des infrastructures, lors de la mise en œuvre de la décentralisation, ces services de l’Etat ont occupé l’ancien bâtiment de la cité de Kamina. Cela fait trois jours que les chefs de ces divisions et leurs agents sont dans la rue.

Il était 13h, heure locale, lorsque un major accompagné d’un dispositif important des agents de l’ordre est arrivé devant le bâtiment abritant les divisions précitées. La police a procédé à l’évacuation des mobiliers depuis tous les bureaux. C’est-à-dire table, chaise, documents, dossiers, sceaux… Les chefs de division et leurs agents présent à cette scène, ont tenté de fournir des es explications, mais, cela était vaine. Car, dit une source sur place, les policiers n’étaient que des exécutants .Ils ont mis en application  l’instruction du gouverneur de la province du Haut Lomami donné  au ministre provincial de l’intérieur depuis le 17 mars 2023. Ainsi, les agents de l’ordre ont  vidé les bureaux puis ils ont fermé à clé  tous les locaux .

Les mobiliers des bureaux entassés

Ne sachant où aller, les chefs des divisions, les agents et les matériels de bureaux sont restés dehors jusque tard le soir, quand la même équipe des policiers est rentré pour entasser tout les matériels dans un local. Néanmoins  , il sera difficile de retrouver certains dossiers importants, explique Médard Yumba Musoya ,chef de division de l’inhumation.

« Quand le major est arrivé, nous lui avons dis ceci. Il a été  qu’on nous trouve un autre bâtiment . Comment on peut venir nous prendre à pieds levé pour nous demander de sortir! Alors dans cette cacophonie là, ils ont refusé de nous écouter . Nous ne croyons pas que pour installer un bourgmestre, il faut pénaliser les divisions. Et pourtant nous sommes tous agents de l’Etat. A présent nous sommes dehors, nous ne travaillons pas. nous ne savons pas où aller ».

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Puisque les portes des bureaux sont fermées, les agents restent à la maison, attendant les nouvelles disposions. Néanmoins, certains responsables des services publics victime du déguerpissement se sont entretenu hier mardi. Ceci, pour voir dans quelle mesure rencontré la gouverneure de province.

Il faut dire que, depuis la décentralisation, plusieurs services etatiques dans les nouvelles province sont dépourvus des infrastructures.