Lubumbashi-choléra : 329 cas et 11 décès

Lubumbashi-choléra : 329 cas et 11 décès

Depuis plusieurs semaines , la ville de Lubumbashi connait une épidémie de choléra.  À ce jour, la ville a totalisé  329 cas de choléra notifiés.  La ville a également enregistré  11 décès . Le ministre provincial de la Santé du Haut Katanga , Joseph Nsambi appelle à l’observance stricte des mesures d’hygiène. 

Selon le ministre provincial de la Santé , 7 de 11 cas de décès  ont été enregistrés dans la communauté. Tandis que  quatre cas ont été enregistrés dans les centres médicaux. Il faut aussi noter que les zones de santé de Katuba et Kisanga sont les plus touchées par cette épidémie.  Il faut aussi dire qu’en moins d’un moins, ces statistiques ont doublé. Car le 10 avril dernier , le nombre de cas de Choléra dans la ville de Lubumbashi était de 151 cas.

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Des mesures d’hygiène

Le Choléra est aussi  appelé maladie des mains sales. Pour s’en prémunir , les mesures d’hygiènes sont nécessaires. Ainsi , le Ministre de la Santé du Haut-Katanga  appelle la population à l’observance de ces mesures d’hygiène pour être à l’abri .

« Nous disons  à la population de Lubumbashi, surtout des zones de santé précitées,  de mettre en pratique  des mesures d’hygiène nécessaire pour éviter de tomber malade ». A dit Joseph Nsambi lors de sa visite hier  04 mai dans un centre de prise en charge de choléra.

Il a par ailleurs insisté  sur le fait qu’il faut  rendre l’environnement propre, faire attention à la qualité et à la  fraicheur de la nourriture. Donc , éviter de consommer la nourriture dont on ne maitrise pas l’origine et privilégier les aliments chauds.  Il faut également  bouillir ou traiter l’eau à boire  .  » C’est de cette façon que l’on peut éviter cette maladie », a renchéri le Ministre provincial de la Santé.

En plus des mesures d’hygiène, la vigilance s’impose. « Une fois, on a les premiers signes dont les vomissements , la diarrhée , il faut  se rendre directement à l’hôpital. Ainsi ,  les services de santé pourront s’en charger« , insiste Joseph Nsambi.

Il faut également noter que la prise en charge est gratuite dans les hôpitaux publics.