Lubumbashi: les chauffeurs de taxi bel -air dénoncent la tracasserie

Lubumbashi: les chauffeurs de taxi bel -air dénoncent la tracasserie

Les chauffeurs des taxis de transport en commun de la ligne bel -air camps ont observé ce mardi avant midi un arrêt de travail. Cela s’est passé au niveau du parking situé sur l’avenue du 30 juin coin Tabora. Ces conducteurs protestent contre l’arrestation ce mardi au sein du parking d’un chauffeur du nom de Didier. Ainsi, ils dénoncent la tracasserie de la part des agents de service urbain de transport de la mairie de Lubumbashi et ceux du service de renseignement .

Selon Papy Nkulu chauffeur de taxi sur la ligne bel -air, il était 9h quand les agents de la mairie se sont pointés au parking. Ils ont arrêté et embarqué un chauffeur sans aucune raison valable, dit-il. Une situation qui a conduit à un soulèvement de certains chauffeurs. Cependant,  d’autres  conducteurs n’étaient d’accord . Ils  voulaient travailler, mais ils ont été empêchés par leurs collègues.

« Nous n’allons pas travailler aujourd’hui. Nous en avons marre de la tracasserie et de  l’extorsion. Sur la route, il y a des policiers de la circulation routière, il y a ceux du bureau II  qui nous tracassent. Cela ne suffit pas, pour que aujourd’hui on commence encore à nous suivre même dans le parking ? Nous sommes fatigués. Trop c’est trop. Que le gouvernement mette de l’ordre au sein du service de transport »; a déclaré Papy Nkulu.

Les chauffeurs exigent la libération de l’un de leur

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De son côté Johny Kitambala , plaide pour la libération de leur collègue Didier. «  Nous voulons voir Didier et son véhicule ici au parking. Qu’on le relâche, il n’a rien fait. Si on ne libère pas Didier, nous n’allons pas travailler. Nous ne payerons pas la quittance pendant trois semaines et  nous ne donnerons pas  de l’argent aux policiers».

Quant aux motifs de l’interpellation de Didier,  aucun chauffeur n’a su expliquer. Certains d’entre eux indiquent que les agents de la mairie qui ont procédé à  son arrestation ont parlé  de la couleur jaune de son véhicule qui n’était pas celle exigée par le gouvernement.

Toutefois, nous avons tenté d’entrer en contact avec le chef de service urbain de transport. Mais  il ne nous a pas reçu.