RDC: CNPAV appelle à la transparence du flux financier
Alors que la RDC s’approche des élections, le pays s’engage dans plusieurs négociations des contrats. Qu’il s’agisse du secteur minier ou pétroliers, ces discussions pourraient deboucher sur un flux financier en faveur du pays. Pour prévenir des cas de corruption et de malversation, la coalition Le Congo n’est pas à vendre, CNPAV exige de la transparence. Cette organisation de lutte contre la corruption craint que des flux financiers illicites n’affectent de nouveau la RDC .
En effet, la CNPAV rappelle qu’ entre 2016 et 2018, plusieurs centaines de millions de dollars de la Gécamines avaient disparu du circuit financier public . Ils avaient été versé au titre d’avances fiscales. Ainsi l’IGF et même la Banque Centrale ne sont jamais parvenues à retracer , indique CNPAV.
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D’autres transactions ont également été faite pendant la même période d’avant les élections de 2018. Mais tout ce flux financier n’a pas été retracé. En cette année électorale, la coalition craint que l’histoire ne se répète. CNPAV rappelle ainsi la volonté exprimée par Felix Tshisekedi de financer sur fonds propres le processus électoral. Or, selon la CENI, ce processus pourrait couter à la RDC plus d’un milliard de dollars. Pourtant le budget global du pays est de 7 milliard de dollars.
Retour à la case de départ ?
Déjà, CNPAV observe de nouveau, des renégociations des contrats à quelques mois des élections générales en RDC. C’est notamment la révision du contrat chinois pour lequel le pays aurait demande 8 milliards de dollars. En outre, Le Congo aurait reclamé à son partenaire CMOC 7 milliards de dollars . Ceci, dans le cadre de la renégociation du contrat TFM. Pour e CNPAV, juste ces deux cas pourraient générer un flux financier important. Il est ainsi important que le processus de sa traçabilité soit connu. »Le Congo n’est pas à vendre appelle à la transparence exemplaire à l’issue de ces diverses négociations ». CNPAV veut en effet s’assurer que les retombées servent à améliorer les conditions de vie de la population plutôt que celle des politiciens.
De son coté, ODEP, Observatoire des finances publiques avait dénoncé l’an dernier l’opacité autour du financement du processus électoral. Selon cette structure le gouvernement a versé en 2022 à la CENI , 480 millions USD sur les 642 millions sollicités. En 2023, la centrale électoral a fait une demande de 400 millions USD.